Jean-François Montessuy

peintre français
Jean-François Montessuy
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Distinction
Médailles aux Salons de 1849 et 1857
Œuvres principales
  • Grégoire XVI visitant l'église de Saint-Benoît à Subiaco (Paris, 1844), New York, Metropolitan Museum of Art
  • Paysans romains visitant la même église (Paris, 1845), musée de Grenoble
  • Femmes de Cervara (Lyon, 1847)
  • Fête villageoise à Cervara (Lyon, 1848), huile sur toile, 72 × 107 cm
  • Vœux à la Madonne dans la chambre d'un malade à Cervara (Paris, 1853), musée des Beaux-Arts de Lyon
  • Devineresse prédisant la papauté à Sixte-Quint enfant (Paris, 1877)
  • Intérieur d'un cloitre en Italie (Paris, 1861)

Jean-François Montessuy, né le à Lyon et mort dans la même ville le [1], est un peintre français.

Biographie modifier

Jean-François Montessuy est élève à l'école des beaux-arts de Lyon, puis est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Pierre Révoil, Jean-Auguste-Dominique Ingres et Louis Hersent. Il se consacre surtout à la peinture religieuse et a été aussi un portraitiste et un peintre de genre.

Il est blessé au cours des événements de la révolution de 1830 et doit supporter une lente convalescence. Malgré sa blessure à la mâchoire, il survit mais reste défiguré à vie. Il s'exprimera par la suite avec difficulté[2],[3].

Montessuy expose au Salon en 1834 et y envoie régulièrement ses œuvres de 1844 à 1861. Il reçoit une médaille de 2e classe aux Salons de 1849 et de 1857. En , il part pour Rome en Italie et y reste jusqu'en 1860. Il envoie régulièrement des œuvres au salon de Paris et de Lyon où elles furent généralement remarquées pour « la brillance et la gaîté de leurs couleurs »[réf. nécessaire].

Il peint surtout des scènes de la vie quotidienne du popolino romain (« petit peuple » en italien), avec des transpositions[C'est-à-dire ?] et une sensibilité parfois lacrymale, de l'époque romantique et des intérieurs paysans. Il utilise un pinceau fin qui modèle les formes et s'attache à la description minutieuse des costumes ainsi qu'une palette de coloris précieux et variés.

Œuvres exposées aux Salons modifier

  • 1834 : Fleurs, gouache.
  • 1844 : Grégoire XVI visitant l'église de saint Benoît à Subiaco, New York, Metropolitan Museum of Art[4].
  • 1845 : Paysans romains visitant l'intérieur de l'église Saint-Benoît à Subiaco (Paris, 1845), musée de Grenoble.
  • 1848 : Une fête de villageois à Cervara (Lyon, 1848), huile sur toile, 72 × 107 cm. Acquis par la ville[Laquelle ?] de Mme Montessuy en 1848.
  • 1849 : Le Vœu à la Madone dans la chambre d'une pauvre malade à Cerbara (Paris, 1853), musée des Beaux-Arts de Lyon.
  • 1853 : La Madone des Grâces à la Cervara.
  • 1857 : Une devineresse prédisant la papauté à Sixte-Quint enfant.
  • 1861 : Intérieur d'un cloître en Italie ; Une famille en prière (Paris).
  • 1877 : Devineresse prédisant la papauté à Sixte-Quint enfant (Paris).
  • 1869 : Le Panthéon d'Aggripa (Lyon).
  • 1840 : Christ mort 75 × 190 cm, Montauban, musée Ingres.

Notes et références modifier

  1. Archives municipales de Lyon, état-civil numérisé du 1er arrondissement, acte de décès no 1009 de l'année 1876. L'acte fait mention des date et lieu de naissance du « peintre en tableaux » mort célibataire.
  2. (en) Asher Ethan Miller, The Path of Nature: French Paintings from the Wheelock Whitney Collection 1785-1850, p. 33-34, The Metropolitan Museum of Art , 2013 ; p. 52 (en ligne).
  3. Il est listé parmi les blessés de 6e classe (blessés qui ont perdu un membre ou un organe) du 2e arrondissement dans Compte-rendu des travaux de la commission de la souscription nationale en faveur des veuves, orphelins et blessés de juillet 1830, p. 95, 1832 (en ligne).
  4. (en) Pope Gregory XVI Visiting the Church of San Benedetto at Subiaco, notice sur le site du Metropolitan Museum of Art.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, Librairie Renouard, 1885, p. 115 (en ligne).
  • Geneviève Lacambre, Jacqueline de Rohan-Chabot, Le Musée du Luxembourg en 1874, Paris, Éditions des Musées nationaux, 1974, p. 140.

Liens externes modifier