Jean-Bernard Armand d'Harcourt

officier de marine français
Armand d'Harcourt
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Bernard Armand d'HarcourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Victor-Amédée d'Harcourt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Gabrielle de La Guiche (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Blason

Jean-Bernard Armand, comte d'Harcourt (Paris, -Paris, ), est un officier de marine français.

Biographie modifier

Fils d'un officier d'infanterie, le comte Amédée d'Harcourt, il naît le dans le 8e arrondissement de Paris[1], il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le croiseur Jeanne-d'Arc en escadre du Nord puis passe sur le D'Assas en campagne en Extrême-Orient.

Enseigne de vaisseau (), il est en à la 2e flottille de torpilleurs de Méditerranée en Corse et embarque en sur le croiseur Pothuau. En , élève de l’École de canonnage sur la Couronne dont il sort breveté, il sert comme officier de tir adjoint sur le croiseur Bruix en Extrême-Orient puis sur le cuirassé Justice () en escadre de Méditerranée.

En , il est nommé officier d'ordonnance de l'amiral commandant en chef l'escadre de Méditerranée sur la Patrie puis passe à l'état-major de Toulon. Promu lieutenant de vaisseau (), membre de la Commission d'études pratiques de l'artillerie navale, chef du service artillerie du Pothuau, il devient en officier de tir adjoint sur le cuirassé Paris et participe aux opérations en Méditerranée avec l'armée navale avant de prendre le commandement en d'une canonnière fluviale sur le front de France.

Blessé le , cité à l'ordre de l'armée, il commande en 1917 le 1er groupe de canonnières fluviales puis en la batterie de 155 avec laquelle il se distingue pendant l'attaque allemande du 15 juillet 1918 en Champagne ainsi qu'en septembre lors de la grande contre-offensive. Il obtient alors une nouvelle citation.

En , il commande une canonnière fluviale sur le Rhin et chef du centre de contrôle de la navigation à Ludwigshafen, il se fait remarquer lors d'un incendie () où par son courage et sa présence d'esprit, évite la catastrophe.

Capitaine de corvette (), chef du service sécurité du cuirassé Lorraine, il est félicité par le ministre en pour une étude sur l'artillerie. En , il est nommé au commandement du torpilleur Bisson (en) en escadre de Méditerranée et obtient un nouveau témoignage de satisfaction en 1923 pour des tirs d'honneur. Promu capitaine de frégate (), il sert en sur le Pothuau puis en sur le Gueydon comme professeur de tir et membre de la Commission d'études pratiques de l'artillerie.

Il commande ensuite la 5e escadrille de patrouille sur le Toul puis à Toulon, la 3e escadrille d'avisos et devient en , second du cuirassé Courbet en Méditerranée. Il est mis à la disposition du rapporteur du budget de la marine en , à la Commission des finances de la Chambre des députés et est nommé capitaine de vaisseau en . Il commande alors le croiseur Duguay-Trouin en 3e escadre légère à Toulon (), puis le Chacal et la 8e division légère à Brest () et le Bison et la 6e division légère ().

En , commandant du croiseur Pluton et de l’École d'application du tir à la mer, président de la Commission d'études pratiques de l'artillerie navale, il commande en le front de mer à Toulon puis en la marine au Havre.

Commandant de la marine et du secteur de défense de Rochefort (), contre-amiral (), il commande la marine au Maroc en et s'y occupe activement de l'accueil et de la réorganisation des équipages et des bâtiments évacués en catastrophe des ports de France pendant l'invasion, ce qui lui vaut un témoignage de satisfaction en .

Vice-amiral (), il est le délégué de l'amirauté française à Casablanca puis prend sa retraite en . Il se consacre alors à l'écriture d'études sur la mer et est élu en à l'Académie de marine.

Président de la Société centrale de sauvetage (1955-1967), il meurt le au sein de l'Hôpital du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement de Paris[2].

Distinctions modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Liens externes modifier