Jean-Baptiste Jules Trayer

peintre français de genre

Jean-Baptiste Jules Trayer[1], né le à Paris, et mort dans la même ville le [2], est un peintre français.

Jean-Baptiste Jules Trayer
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Trayer père, Justin Lequien
Lieux de travail
Distinction
Médailles aux Salons de 1853 et 1855

Biographie

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Jean-Baptiste Jules Trayer est le fils du peintre paysagiste Joseph Jean Trayer[3],[4]. Sa mère était Geneviève Françoise Barrois. Il s'est marié le à Paris avec Zulime Neuhaus dit Maisonneuve (1832-1861).

Il est l'élève de son père et de Justin Lequien à l'Académie Suisse à Paris.

Peintre de genre, il représente souvent des scènes bretonnes. C'est un observateur fidèle de la réalité et un coloriste de talent.

Il expose au Salon à partir de 1847. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1853 et à celui de 1855. Il présente également des oeuvres à la Société des amis des arts de Bordeaux de 1854 à 1875.

Œuvres dans les collections publiques

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Aux États-Unis
En France

Œuvres exposées aux Salons

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Aquarelle "Ecoliers bretons" v. 1875
  • 1847 : La Dernière Grappe ; Le Panier vide.
  • 1848 : Le Dernier Regard.
  • 1850 : Shakespeare dans la taverne de la Couronne écoutant la lecture et la critique d'une de ses pièces.
  • 1852 : Léonard de Vinci au milieu de ses élèves.
  • 1853 : La Liseuse ; Jeune fille cousant ; Une Leçon de broderie.
  • 1855 : Atelier de couture ; Une Mère ; le Bain de pieds ; Excès de travail.
  • 1857 : Les Deux Parts ; La Retenue, élève de l'école supérieure de Quimperlé (Finistère) ; Intérieur d'un marché aux grains, jour de grand marché (Finistère).
  • 1859 : La Famille, époque des vacances ; Sérénité.
  • 1861 : Un Examen ; Le Point de tapisserie ; Anxiété ; La Prière.
  • 1863 : Un Jardin public ; Les Premiers sourires ; La Becquée.
  • 1864 : Les Cueilleuses de moules du Pollet à Dieppe.
  • 1865 : Intérieur dans la Haute-Savoie ; Les Jumeaux.
  • 1866 : La Gardeuse d'enfants à Quimperlé ; La Marchande de crêpes, jour de marché à Qimperlé réexposé en 1867.
  • 1867 : La Réunion du Mouton-Blanc en 1866 (Molière fait la lecture du Misanthrope).
  • 1868 : L'Alphabet.
  • 1869 : L'École des filles de Réville (Manche) ; Les deux Sœurs, Quimperlé.
  • 1870 : Une Sœur de Bon-Secours de Troyes ; Le Livre d'images.
  • 1872 : Kéménéred de Pont-Aven (Finistère).
  • 1873 : Le Ruban neuf (Finistère) ; Un peu de soleil (Finistère).
  • 1874 : Couturières.
  • 1875 : Jeune Femme et enfants, aquarelle ; Les Rubans, aquarelle.
  • 1877 : Laveuses et enfants dans une cour de village ; La Difficulté.
  • 1878 : Intérieur de cour.
  • 1879 : Pêcheuses du Tréport (Seine-Inférieure) ; Attendant la basse mer.
  • 1881 : La plus jeune de la famille, aquarelle.
  • 1882 : Demi-repos.

Galerie

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Notes et références

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  1. Il signe ses œuvres « Jules Trayer ».
  2. Archives de Paris Acte de décès no 1 dressé au 4e arrondissement, vue 1 / 31
  3. Joseph Jean Trayer, né le à Metz, mort le à Paris.
  4. Louis-Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de France et des pays étrangers, Volume 2, 1865 , p. 1682 (en ligne).
  5. (en) Mother teaching daughter prayers, notice sur art.thewalters.org.
  6. (en) Woman praying in church, notice sur art.thewalters.org.
  7. mbaq.fr.
  8. L'histoire par l'image - Le vêtement en Bretagne : Marché aux chiffons dans le Finistère de Jean-Baptiste jules Trayer.
  9. mbaq.fr.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, Librairie Renouard, 1885, p. 588-589 (en ligne).
  • Geneviève Lacambre, Jacqueline de Rohan-Chabot, Le Musée du Luxembourg en 1874, Paris, Éditions des Musées nationaux, 1974, p. 174.
  • Maxime Du Camp, Les Beaux-Arts à l'Exposition universelle de 1855 : peinture, sculpture, France, Angleterre, Belgique, Danemarck, Suède et Norwège, Suisse, Hollande, Allemagne, Italie, Paris, Librairie nouvelle, 1855, p. 218, 227, 229 (en ligne).
  • Théophile Gautier, Les beaux-arts en Europe, 1855, Paris, Michel Lévy, 1856, p. 92-94 (en ligne).

Liens externes

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