James Payn

écrivain britannique

Jacques Payn, né le , et mort le , est un journaliste et romancier anglais. Parmi les périodiques qu'il a publiés, mentionnons le Chambers's Journal à Édimbourg et le Cornhill Magazine à Londres. James Payne reste peu connu en France. Aucune de ses œuvres n’a été traduite en français, et la Bibliothèque nationale de France n’a rien sous son nom…

James Payn
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Naissance
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Maida ValeVoir et modifier les données sur Wikidata
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"The Heir of the Ages"
Payn caricaturé par Ape (Carlo Pellegrini) dans Vanity Fair, le 8 septembre 1888.

Biographie

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Famille

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Le père de Payn, William Payn (1774/5-1840), est greffier des commissaires de la Tamise et, à un moment donné, trésorier du comté de Berkshire. Payn étudie à Eton, et ensuite entre à l'Académie Militaire de Woolwich; mais sa santé n'étant pas à la hauteur des exigences d'une carrière militaire, et il poursuit en 1847 au Trinity College, Cambridge[1]. Il y devient un des membres les plus populaires et sert comme président de The Cambridge Union (en). Avant d'arriver à Cambridge, il fait paraître quelques vers dans le Leigh Hunt's Journal et, alors qu'il n'était pas encore diplômé, il publie Stories from Boccaccio en 1852 et ses Poems en 1853.

Dans la même année, il quitte Cambridge, rencontre et épouse peu de temps après Louise Adélaïde Edlin (née en 1830 ou 1831)[2], sœur du juge Sir Peter Edlin, plus tard président de la London Quarter Sessions[3]. Ils ont eu neuf enfants, dont le troisième, Alicia Isabel (morte en 1898), mariée à l'éditeur du Times, George Earle Buckle (en)[4].

Éditeur et romancier

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Payn s'est ensuite installé dans le Lake District pour une carrière littéraire et a contribué régulièrement au Household Words et au Chambers's Journal. En 1858, il s'installe à Édimbourg pour servir comme co-rédacteur en chef de ce dernier titre, et en devient l'unique rédacteur en chef en 1860. Il a dirigé le magazine avec beaucoup de succès pendant 15 ans. Entre-temps, il a déménagé à Londres en 1861. C'est dans le Chambers's Journal qu’il publie, en 1864, son histoire la plus populaire, Lost Sir Massingberd[5]. Dès lors il s'engage dans l'écriture de romans, dont Richard Arbour or the Family Scapegrace (1861)[6], Married Beneath Him (1865), Carlyon's Year (1868), A County Family (1869), By Proxy (1878), Confidential Agent (1880),Thicker Than Water (1883), A Grape from a Thorn, The Talk of the Town (1885), et The Heir of the Ages (1886)[7].

En 1883, il succède à Leslie Stephen en tant que rédacteur en chef du Cornhill Magazine et continue à ce poste jusqu'à l'effondrement de son état de santé en 1896[8]. Il est également conseiller littéraire auprès de Smith, Elder & Company. Ses publications comprennent un Handbook to the English Lakes (1859) et divers volumes d'essais occasionnels, Maxims by a Man of the World (1869), Some Private Views (1881), Some Literary Recollections (1884). Une œuvre posthume, The Backwater of Life (1899), révèle une grande partie de sa personnalité dans un climat de réflexion aimable et sensible sur des sujets familiers. Il meurt à Londres, le [9].

Sir Leslie Stephen a fourni une introduction biographique à The Backwater of Life[10].

Œuvres

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Articles

Nouvelles

Notes et références

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  1. Payn, James dans (en) J. Venn et J. A. Venn, Alumni Cantabrigienses, Cambridge, Angleterre, Cambridge University Press, 1922–1958 (ouvrage en 10 volumes)
  2. ODNB biography, subscription required. Retrieved 3 December 2010.
  3. Victorian memoirs mentioning Edlin: [1] Parliamentary question on his salary: [2] Letter to The Times 1 March 1894: [3]. All retrieved 3 December 2010.
  4. [ODNB...]
  5. "Personal Character of James Payn," The Literary Digest, 4 June 1898.
  6. Payn, John. "The Family Scapegrace." In: My First Book, Chatto & Windus, 1897.
  7. [4]. Accessed 18 May 2010.
  8. Weyman, Stanley J. "James Payn, Editor," The Cornhill Magazine, Vol. XXVIII, January/June 1910.
  9. "James Payn," The Bookman, June 1898.
  10. Stephen, Leslie. "James Payn," The Backwater of Life, Smith, Elder & Co., 1899.

Annexes

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Bibliographie

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  • (en) George Wilman, Sketches of living celebrities, Londres, Griffith and Farran, , 77–80 p. (lire en ligne), « James Payn »
  • (en) « Payn, James », dans Encyclopædia Britannica, vol. 21, (lire en ligne)
  • (en) Damian Atkinson, « Payn, James (1830–1898) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press (lire en ligne)
  • Block, Jr., Ed. "Evolutionist Psychology and Aesthetics: The Cornhill Magazine, 1875–1880," Journal of the History of Ideas, Vol. 45, No. 3, 1984.
  • Brightfield, Myron Franklin. Victorian England in its Novels, 1840–1870, University of California Library, 1968.
  • Haycraft, Howard & Kunitz, Stanley. British Authors of the Nineteenth Century, The H. W. Wilson Company, 1936.
  • James, Henry. "The Late James Payn," The New England Quarterly, Vol. 67, No. 1, Mar. 1994.
  • Lehmann, Rudolph Chambers. Memories of Half a Century: A Record of Friendships, Smith, Elder & Co., 1908.
  • Melville, Lewis. "James Payn." In Victorian Novelists, Archibald Constable, 1906.
  • Rideing, William H. "James Payn." In The Boyhood of Famous Authors, Thomas Y. Crowell & Company, 1897.
  • Rideing, William H. "Reminiscences of an Editor," McClure's Magazine, February 1910 [Rep. in Many Celebrities and a Few Others, Eveleigh Nash, 1912].
  • Russell, George W. E. "James Payn." In Selected Essays on Literary Subjects, J. M. Dent & Sons, 1910.
  • Terry, R. C. Victorian Popular Fiction, 1860–1880, Humanities Press, 1983.
  • Wegener, Frederick. "Henry James on James Payn: A Forgotten Critical Text," The New England Quarterly, Vol. 67, No. 1, Mar. 1994.

Liens externes

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