Jacques Lavalleye
Jacques Lavalleye est un historien de l’art belge spécialiste de la peinture flamande, né à Saint-Josse-ten-Noode le et décédé à Bruxelles le .
Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Belgique |
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Naissance | |
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Décès |
(à 73 ans) Bruxelles |
Nationalité |
belge |
Formation | |
Activité |
historien de l'art |
A travaillé pour |
Université catholique de Louvain |
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Domaine |
peinture flamande |
Membre de |
académie royale des sciences et des arts de Belgique |
Carrière scientifique et académique
modifierA l’issue de la première guerre mondiale, Jacques Lavalleye entame des études d’histoire à l’Université catholique de Louvain et obtient le titre de Docteur en Philosophie et Lettres en 1922. Après son service militaire, il devient archiviste-paléographe aux Archives Générales du Royaume à Bruxelles (1924-1929), puis, à partir de 1929, attaché aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles. Parallèlement, il fait un séjour à Rome et à Urbino, reprend des études d’archéologie et d’histoire de l’art à l’université de Louvain, et obtient dans cette discipline encore neuve du cursus universitaire un deuxième titre de Docteur en 1936, avec une thèse sur Juste de Gand, peintre de Frédéric de Montefeltre[1].
En 1937, il est nommé maître de conférences à l’Université de Louvain. Sous-officier durant la campagne des dix-huit jours, puis prisonnier de guerre, il reprend son enseignement sous l’occupation en 1942, et est nommé professeur ordinaire à la libération. Avec ses contemporains Franz De Ruyt et Paul Naster, il joue un rôle déterminant dans l’organisation des études d’archéologie et d’histoire de l’art à l’Université de Louvain, cursus initié, une génération auparavant, par un autre trio formé par les professeurs Maere, Lemaire et Mayence. Elu doyen de la Faculté de Philosophie et Lettres, il démissionne de cette fonction en 1965 pour protester contre la scission de l’Université de Louvain en deux ailes linguistiques[2].
Juste avant d’être admis à l’éméritat (1970), il est élu en 1969 au Comité international d’histoire de l’art, à Paris, et Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Belgique[1].
Apport à l’histoire de l’art
modifierJacques Lavalleye est l’initiateur et le promoteur d’un corpus de la peinture des anciens Pays-Bas méridionaux, et est lui-même l’auteur d’un important Répertoire des peintures flamandes des XVe et XVI siècles conservées en Espagne, ainsi que d’une étude sur les peintures flamandes du palais d’Urbino. Pédagogue influent, auteur d’une Introduction aux études d’archéologie et d’histoire de l’art, il compte parmi ses élèves plusieurs historiens de l’art de renom, dont Roger Van Schoute et Ignace Vandevivere[3], ainsi que l'essayiste Simon Leys (alias Pierre Ryckmans)[4].
Notes et références
modifier- De Ruyt, F., « Jacques Lavalleye, historien d’art et professeur », dans Mélanges d’archéologie et d’histoire de l’art offerts au professeur Jacques Lavalleye. Louvain, 1970, p.XV-XXI.
- Hackens, T., « In Piam Memoriam : M. le Professeur Jacques Lavalleye (1900-1974)”, dans Revue des archéologues et historiens d’art de Louvain, VII (1974), p. 9-13.
- Culot, P., « Bibliographie des travaux de Jacques Lavalleye », dans Mélanges d’archéologie et d’histoire de l’art offerts au professeur Jacques Lavalleye. Louvain, 1970, p. XXIII-L.
- (en) Philippe Paquet, Simon Leysː Navigator Between Worlds., Collingwood, Schwartz, (ISBN 9781925435566), p. 181-2
Liens externes
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