Jacques Gilles Henri Goguet

général français

Jacques Gilles Henri Goguet
Naissance
La Flotte, Aunis
Décès (à 27 ans)
Bray, Aisne
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17891794
Conflits Guerres de la Révolution française

Jacques Gilles Henri Goguet, né le à La Flotte en Aunis et mort assassiné le à Bray, dans l'Aisne, est un général de la Révolution française.

Biographie modifier

Jacques Gilles Henri Goguet est le fils de Jacques Goguet, négociant, et de Françoise Paule Nassivet. Il est le cousin de Denis Goguet.

Docteur en médecine de l’université de Montpellier et faisant partie de la Garde nationale de cette ville en 1789, il entre comme volontaire au 1er bataillon de volontaires de l’Hérault le . En août de la même année, il devient le commandant de ce bataillon et le , il a un cheval tué sous lui à la bataille de Jemappes. Le , il avertit le représentant Delacroix de la trahison de Dumouriez et il est félicité par la Convention le .

Goguet est promu général de brigade à l’armée des côtes de Cherbourg le , et le , il est employé à l’armée des Pyrénées-Orientales. Le , il commande la 1re brigade de la 1re division de cette armée et le suivant, il commande le camp de Salces. Il rejoint l’armée du Nord le . Il est nommé général de division le et commandant de l’armée intermédiaire à Guise. Il est assassiné près de Bray le par un de ses soldats.

Sources modifier

  • (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
  • Étienne Charavay, Correspondance général de Carnot, tome 3, .
  • Docteur Robinet, Jean-François Eugène et J. Le Chapelain, Dictionnaire historique et biographique de la révolution et de l'empire, 1789-1815, volume 2, Librairie Historique de la révolution et de l’empire, 886 p. (lire en ligne), p. 69
  • (pl) « Napoléon.org.pl »
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 511