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Jacques Alexandre Romeuf

général français de la Révolution et de l’Empire
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Jacques Alexandre Romeuf
Naissance
Lavoûte-Chilhac
Décès (à 72 ans)
Ancien 1er arrondissement de Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 1791 – 1835
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron
Commandeur de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre des Deux-Siciles
Ordre de Saint-Louis
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Jacques Alexandre Romeuf, né le à Lavoûte-Chilhac et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie modifier

 
Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Frère de Jean Louis Romeuf, Jacques Alexandre Romeuf nait à Lavoûte-Chillac le et embrasse également la carrière des armes. Il est d'abord en 1789, aide de camp du général La Fayette qui commande la Garde nationale à Paris. En 1792, il est affecté à l'état-major général de l'armée du Centre, commandée par La Fayette, comme capitaine aide de camp. Après les évènements de la Journée du 10 août 1792, le général ayant été déclaré traître à la Nation et décrété d'arrestation, le  ; celui-ci choisit l'exil à l'étranger. Dans sa fuite, il entraîne ses deux aides de camp, Jacques Alexandre et Jean-Louis Romeuf. Ils sont interceptés par les Autrichiens, faits prisonniers. Remis bientôt en liberté, il séjourne à Londres dès 1793, en même temps que son frère. Il rentre en France, peu de jours avant l'Insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV (), à laquelle il prend part contre les troupes de la Convention nationale. Sous le coup d'une mesure d'arrestation, il est obligé de se cacher. Frappé par les décrets du 18 fructidor an V (), comme prévenu d'émigration, il se réfugie dans le Holstein danois. Ayant obtenu de Bonaparte la radiation de la liste des émigrés, il est autorisé à rentrer en France et reprend du service dans l'armée. En 1799, il est admis à rejoindre l'expédition d'Egypte. Il s'embarque donc mais il est bloqué à Malte et rentre en France le suivant. Définitivement radié de la liste des émigrés que sous le Consulat, il obtient de participer à la campagne d'Autriche en 1805.

Le , il passe au service de Naples en tant que chef d'escadron, et il est choisi par le général de division Dumas, qui y est nommé ministre de la Guerre, comme aide de camp. En , il remplit à Corfou les fonctions de chef d'état-major du général François-Xavier Donzelot, et le , il est attaché au gouvernement des îles Ioniennes, puis le , il devient chef d'état-major de ce même gouvernement. Adjudant-commandant le , il est nommé sous-chef d'état-major des armées française et napolitaine le . Chef d'état-major de l'armée de Naples le , il devient aide de camp du roi de Naples pour l'accompagner pour la campagne de Russie. Le , il est promu maréchal de camp au service du royaume de Naples, et le de la même année, il est fait officier de la Légion d'honneur. Il quitte le service de Naples le , et rentre en France.

Le gouvernement de la Première Restauration le fait chevalier de Saint-Louis le et lui rend son grade dans l'armée française et le met en non-activité le suivant. Confirmé dans son grade le , pendant les Cent-Jours, il est employé le à l'armée de la Loire, et le , il prend le commandement de la Haute-Loire.

Il passe le , dans le département de la Loire, et le , il commande la 1re subdivision (Rhône) de la 19e division militaire. Le roi lui donne le titre de baron héréditaire, par lettres patentes royales du et le nomme commandant de la 2e subdivision (Loire et Haute-Loire) de la 19e division militaire le . Commandant la 2e subdivision (Allier, Creuse et Haute-Vienne) de la 21e division militaire le , il est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le . Compris comme disponible le , il commande la 1re subdivision (Côte-d'Or) de la 18e division militaire le . Disponible le , il est admis dans le cadre de réserve de l'état-major général le . Il est admis à la retraite le .

Jacques-Alexandre Romeuf meurt à Paris le , laissant un fils unique, Alexandre de Romeuf, marié à Mlle de Crouy-Chanel, et habitant le château de Champignolles, près d'Autun, où il dirige une grande exploitation agricole, et dont une fille épouse le comte Antoine de Jessé-Charleval. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (60e division).

États de service modifier

  • Lieutenant () ;
  • Passe au service du royaume de Naples () ;
  • Chef d'escadron (royaume de Naples) () ;
  • Chef d'état-major de l'armée de Naples ( - ) ;
  • Maréchal de camp (royaume de Naples) () ;
  • Démissionne du service du royaume de Naples () ;
  • Repasse au service de la France et en non-activité () ;
  • Maintenu maréchal de camp en France (, confirmé le ) ;
  • Affecté à l'armée de la Loire ( - ) ;
  • Commandant de la Haute-Loire ( - ) ;
  • Commandant du département de la Loire ( - ) ;
  • Commandant de la 1re subdivision (Rhône) de la 19e division militaire ( - ) ;
  • Commandant de la 2e subdivision (Loire et Haute-Loire) de la 19e division militaire ( - ) ;
  • Commandant de la 2e subdivision (Allier, Creuse et Haute-Vienne) de la 21e division militaire ( - ) ;
  • Mis en disponibilité ( - ) ;
  • Commandant de la 1re subdivision (Côte-d'Or) de la 18e division militaire ( 24 - ) ;
  • Mis en disponibilité ( - ) ;
  • Placé dans la section de réserve () ;
  • Admis en retraite ().

Titres modifier

Décorations modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, vol. 5, Perol, (lire en ligne) ;
  • Jules Michelet, La Révolution française
  • Gaston Joubert, Dictionnaire biographique de la Haute-Loire, 2004.
  • Ulysse Rouchon, Un ami de Lafayette, le Chevalier de La Colombe dans Les amitiés Foréziennes et Vellaves, 1923 et 1924.
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 387

Notes et références modifier

  1. ↑ « Cote LH/2378/5 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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