Jérimadeth est une ville imaginaire inventée par Victor Hugo dans le poème Booz endormi de La Légende des siècles, où elle est associée à Ur. Ce nom est un calembour, « j'ai rime à “dait” », et se justifie du fait que Hugo ne trouvait pas de mot qui lui convienne, dans l'économie du quatrain, pour faire la rime[1].

Les ruines de la ville antique d'Ur
« Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ;
Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre
Brillait à l'occident, et Ruth se demandait, [...] »

Ce jeu de mots est un exemple extrême de ce qu'on appelle la licence poétique.

La clé de cette énigme a été trouvée par l'écrivain et critique littéraire Eugène Marsan[2].

Références

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  1. Patrick Bacry, Les figures de style et autres procédés stylistiques, éditions Belin, 2010 [lire en ligne], p. xlv.
  2. Didier Decoin, Dictionnaire amoureux de la Bible, chap. « Jérimadeth », Plon, 2010 [books.google.fr lire en ligne].