Itsuki no komoriuta

berceuse

La berceuse d’Itsuki (en japonais : 五木の子守唄 Itsuki no komoriuta) est une berceuse japonaise, typique des chansons folkloriques de l’île de Kyūshū. Elle est nommée d’après le village d’Itsuki, dans le sud-ouest de cette île.

Itsuki no komoriuta
Informations générales
Forme

Paroles modifier

La version la plus répandue diffère de la version originale de cette berceuse, chantée dans le dialecte d'Itsuki.

Version répandue modifier

Japonais Français

Odoma bon-giri bon-giri,
Bon kara sakya oran-do
Bon ga hayo kurya,
Hayo modoru.

Odoma kanjin -kanjin,
Anhito-tacha yoka-shu
Yoka-hu yoka obi,
Yoka kimon'.

Je serai là jusqu'au O bon,
Après le O bon je ne serai pas là.
Si le O bon arrive plus tôt,
Je rentrerai plus tôt chez moi.

Je suis issu des familles pauvres,
Ils sont issus des familles riches.
Les gens riches portent de bonnes ceintures,
Portent de bons vêtements.

Version originelle modifier

Japonais Français

Odoma iya iya,
Naku ko no mori nya.
Naku to iwarete uramareru,
Naku to iwarete uramareru.

Nenne shita ko no
Kawaii sa, muzo sa.
Okite naku ko no tsura niku sa.
Okite naku ko no tsura niku sa.

Je hais
Prendre soin de l'enfant qui pleure
Ils me haïssent pour avoir fait pleurer l'enfant
Ils me haïssent pour avoir fait pleurer l'enfant

L'enfant qui dort
Est mignon et a le regard innocent
L'enfant qui pleure a le regard hideux
L'enfant qui pleure a le regard hideux

Le mythe d'Itsukino komoriuta modifier

Le mythe d'Itsuki no komori uta est discuté[1] .

Découverte modifier

La berceuse est redécouverte par un instituteur en 1935, longtemps après que la chanson a cessé d'être chantée.

Une berceuse des nourrices des familles pauvres modifier

Selon une croyance, les nourrices des familles pauvres chantaient cette berceuse. En effet, Itsuki se situait près de Gokanosho, où le peuple Heike s'installa après sa défaite de la guerre Genji-Heike, durant la période Heian. Plus tard, le shogunat Kamakura envoya des familles de samouraïs Genji pour les surveiller, créant ainsi les riches familles Genji et les familles Heike, plus pauvres.

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. « The Myth of the Itsuki Lullaby », CD King Records, KICG-3078, 2003.