Isn't It a Pity

chanson de George Harrison

Isn't It a Pity est une chanson composée et écrite par George Harrison, parue en sur son triple album All Things Must Pass. Elle apparaît en deux variantes : la première "Isn't It A Pity (Version One)", la plus longue qui dure sept minutes et treize secondes ; la seconde en est la reprise, intitulée "Isn't It A Pity (Version Two)", complètement différente de la première par ses arrangements plus simples. Elle sort en single la même année aux États-Unis et en France, comme « double face A » de My Sweet Lord. Écrite en 1966 et refusée par les Beatles, elle devient n°1 au Canada, individuellement à My Sweet Lord qui est à l'époque en tête des ventes au Canada, mais aussi aux États-Unis et en Europe de l'ouest.

Isn't It a Pity

Single de George Harrison
extrait de l'album All Things Must Pass
Face A My Sweet Lord
(double face A)
Sortie 23 novembre 1970
Durée 7:10
Genre Folk rock
Format 45 tours
Auteur George Harrison
Producteur George Harrison, Phil Spector
Label Apple
Classement 1er (États-Unis & Canada)

Singles de George Harrison

Pistes de All Things Must Pass

Un des points culminants de l'album[1], une des plus célèbres compositions d'Harrison, souvent décrite comme une « profonde réflexion sur la séparation des Beatles »[2], elle fut reprise par de nombreux artistes dont Nina Simone, Matt Monro, Cowboy Junkies, Paul Young, Elliott Smith, Galaxie 500, Graham Nash, Roberta Flack.

Genèse de la chanson modifier

Enregistrement modifier

Personnel modifier

Version Un modifier

Version Deux modifier

  • George Harrison – guitare acoustique
  • Eric Clapton – guitare électrique
  • Tony Ashton – piano
  • Bobby Whitlock – orgue
  • Carl Radle – basse
  • Ringo Starr – batterie
  • Mike Gibbins – tambourin
  • John Barham – orchestration
  • The George O'Hara-Smith – chœurs

Équipe technique modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Simon Leng, While My Guitar Gently Weeps: The Music of George Harrison, Milwaukee, Hal Leonard, (ISBN 1-4234-0609-5)).

Références modifier

  1. Leng 2006, p. 86-87,98
  2. John Bergstrom, « George Harrison: All Things Must Pass », PopMatters,