Ian Steel

cycliste britannique
Ian Steel
1952, au départ de la 9e étape, à Leipzig, au milieu des coureurs, Ian Steel (étiquette d'épaule no 5, sans casquette) est en tête de la Course de la Paix. À ses côtés (étiquette no 2) son coéquipier Frank Seel.
Informations
Naissance
Décès
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LargsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes professionnelles
1951-1956Viking Cycles
1956Cilo-St-Raphaël
Principales victoires

John Steel dit Ian Steel[1], né le à Glasgow (Écosse) et mort le , est un coureur cycliste britannique.

En 1952, il remporte la Course de la Paix individuellement et par équipes.

Biographie modifier

Ian Steel fait ses débuts de coureur cycliste au club Glasgow United en 1946. Ce club est membre d'une des deux fédérations cyclistes britanniques, la National Cyclists Union (NCU). Il est mécanicien en cycles de métier[2]. Mais en 1951, désireux de participer à plus de courses et de gagner de l'argent il change de club et de fédération. Il passe au Glasgow Wheelers qui relève de la Britsh League of Racing Cyclists (BLRC). À partir de ce moment, sa carrière prend une autre allure. La BLRC accepte l'invitation des organisateurs de la Course de la Paix de participer à leur épreuve. Ian Steel, vainqueur en 1951 du Tour de Grande-Bretagne, est sélectionné pour faire partie de l'équipe britannique. L'année 1952 est celle d'un tournant décisif pour la Course. Aux deux journaux fondateurs, se joint Neues Deutschland, pour la RDA où la Course pénètre pour 4 étapes. C'est d'ailleurs au cours de l'étape allemande Leipzig-Karl-Marx-Stadt (Chemnitz), que la course bascule en faveur des Britanniques et au soir[3] de laquelle Ian Steel prend le maillot jaune, qu'il garde jusqu'à l'arrivée finale, à Prague.

Au terme des 2 135 km de course, ce n'est pas seulement Ian Steel qui triomphe, devant Jan Veselý 2e et Jean Stablinski 3e. C'est aussi l'équipe de Grande-Bretagne[4] qui enlève le challenge collectif, et quatre autres coureurs britanniques figurent dans les 20 premiers, dont 2 parmi les 10 premiers[5]. Semi professionnel, il participe en 1953 au Circuit des six provinces qu'il termine à la 14e place. Steel est sélectionné dans l'équipe de Grande-Bretagne qui pour la première fois participe au Tour de France en 1955. Peu apte à jouer les équipiers, mal intégré dans l'équipe, il est poussé à l'abandon[6].

Palmarès modifier

Résultats sur les grands tours modifier

Tour de France modifier

1 participation

  • 1955 : abandon (8e étape)

Tour d'Espagne modifier

2 participations

  • 1955 : non partant (12e étape)
  • 1956 : abandon (7e étape)

Notes et références modifier

  1. Son prénom à l’état civil est John « même s’il nous a expliqué qu’il a toujours été appelé Ian depuis son enfance » (but he tells us that he has answered to 'Ian' from childhood), The Bicycle d’avril 1953.
  2. Notice "Ian Steel, rubrique "Encyclopédie", Miroir du cyclisme, no 323-août 1982
  3. Cette 8e étape est remportée par le coureur belge Raymond van Hoven. La photographie qui illustre cet article, issue de Commons, saisit les coureurs le lendemain sur la ligne de départ. Dossard no 5 (cf. la liste des coureurs et leur dossard sur le site Friedensfahrt), aux côtés de son coéquipier Seel, dossard no 2, Ian Steel reçoit les fleurs protocolaires. On notera au 1er rang, le coureur Jan Veselý, lui aussi récipiendaire de fleurs, mais il a perdu la veille un "maillot jaune" porté précédemment par le jeune équipier des "Polonais de France" Jean Stablinski
  4. « Angleterre » est le nom officiel de l’équipe. Au classement final des équipes, elle devance la Tchécoslovaquie, de près de 30 minutes, et la RDA, où Gustav-Adolf Schur débute, de 55 minutes !
  5. Kenneth Jowett est 6e, John Greenfield est 8e, Davis Wood est 13e, Frank Seel, 17e. Cf. classement sur le site "Zavod Miru".
  6. Les coureurs « anglais » sont présentés dans le Miroir des sports, hors série du 6 juillet 1955. 2 sur 10 termineront le Tour : Brian Robinson, 29e et Antony Hoar, 69e et lanterne rouge Ian Steel, « 25 ans [sic] » est décrit ainsi : « accrocheur, manque un peu de détente ».

Liens externes modifier