Iéna (navire, 1814)
Pour les autres navires du même nom, voir Iéna.
| Iéna | |
 Commerce de Marseille, navire-jumeau d'Iéna. Il a donné son nom à la classe mais comme il a très peu servi contrairement au deuxième navire construit juste après l' Océan qui a servi pendant 65 ans, le nom de ce dernier est resté pour désigner la classe. | |
| Type | vaisseau de ligne |
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| Histoire | |
| A servi dans |  Marine impériale française.svg){kind=small} Marine royale française
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| Chantier naval | Arsenal de Rochefort |
| Quille posée | 6 mars 1805 |
| Lancement | à Rochefort, le 30 août 1814 |
| Armé | 1814 |
| Statut | rayé du service le 31 décembre 1864 |
| Équipage | |
| Équipage | 1 060 hommes |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 62,5 mètres |
| Maître-bau | 16,3 mètres |
| Tirant d'eau | 8,1 mètres |
| Déplacement | 2 700 tonneaux |
| Tonnage | 5 095 tonnes |
| Propulsion | voiles (3 265 m²) |
| Caractéristiques militaires | |
| Blindage | bois |
| Armement | 110 canons (officiellement), 114 canons (réellement) :
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| Carrière | |
| Pavillon | France |
| Port d'attache | Rochefort |
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L'Iéna est un navire de ligne de 110 canons de classe Océan de la Marine impériale française.
Carrière modifier
De l'Empire jusqu'à la Révolution de Juillet (1805-1830) modifier
La quille est posée le 6 mars 1805 sous le nom de Victorieux à l'arsenal de Rochefort, mais est rebaptisée Iéna le 23 février 1807, célébrant la victoire décisive française sur la Prusse lors de la bataille d'Iéna à l'automne précédent. A la suite de la Restauration, elle est rebaptisée Duc d'Angoulême, fils du futur roi Charles X en août 1814. Lancée le de la même année, elle est armée et entre en service le . Pendant les Cent-Jours, elle reprend brièvement le nom d'Iéna entre le 23 mars et le 15 juillet 1815, jour où elle reprend son nom royaliste. Il faut attendre le 9 août 1830, à la suite de la Révolution de Juillet, pour qu'elle change de nom pour la dernière fois, revenant à Iéna [1].
Au Levant et en Crimée (1839-1855) modifier
Le 24 avril 1839, l'Iéna appareille de Toulon pour le Levant pendant deux ans comme navire amiral de l' escadre de l'amiral Lalande lors de la Crise Orientale de 1840 pendant la Deuxième guerre égypto-ottomane. En 1846, elle part à Brest pour une refonte. Le 6 septembre 1850, elle participe à la revue navale de Cherbourg.
En 1854-1855, elle participe avec l'escadre de Méditerranée à la guerre de Crimée, initialement stationnée au large de Balchik, en Bulgarie[1]. Le 14 novembre, elle est conduite à terre dans les Dardanelles[2]. Après renflouage, Iéna est convertie en 1855 en navire transport de troupes d'une capacité de 1000 soldats entre mars et juin de la même année[1].
Fin de services et conservation (1864-1915) modifier
L'Iéna se casse le 31 décembre 1864 et à partir de 1895, sert de carcasse centrale à la flotte de réserve de Toulon jusqu'en 1915[1].
Références modifier
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, 1671–1870, Group Retozel-Maury Millau, , 249 p. (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922)
- (en) « Storm in the Black Sea », The Aberdeen Journal, , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
Liens externes modifier
- Navires de ligne de 110/130 canons
- (in French) « J'en ris encore », Nicolas Mioque
