Hiloni (en hébreu : חִלּוֹנִי), au pluriel hilonim (en hébreu : חִלּוֹנִים), mot dérivé de l'hébreu hulin qui signifie laïc, séculier ou banal, est le terme utilisé en Israël pour désigner les juifs non-religieux.

Il s'agit d'une catégorie sociale en Israël, désignant les moins religieux parmi les juifs. Les trois autres catégories sont les masortim (traditionnels), les datiim (religieux) et les haredim (ultra-orthodoxes).

Lors de l'enquête de 2018 du Bureau central des statistiques d'Israël, 43,2 % des Juifs israéliens se sont identifiés comme hiloni.

En Israël, hiloni est utilisé pour identifier les Juifs qui observent moins de pratiques traditionnelles que les autres sous-groupes juifs plus religieux ; le terme peut également être utilisé comme épithète péjorative par les Juifs pratiquants ; il peut être également associé à la laïcité[1].

Notes et références modifier

  1. (en) Charles Liebman et Yaacov Yadgar, Secular-Jewish Identity and the Condition of Secular Judaism in Israel, Rutgers University Press, , p. 2, 10-11, 30.

Bibliographie modifier

  • (en) Thomas L. Friedman, « The Israeli Jews: 4 distinct camps », The New York Times,‎ .
  • (he) Dedi Tzuker (dir.), Anou haYehoudim ha’Hilonim : Mahi zehout yehoudith ‘hilonith ? [Nous Juifs laïques : Qu’est-ce que l’identité juive laïque ?], Tel-Aviv, .
  • Florence Heymann, « La kippa dans la poche. Sortir du sionisme religieux en Israël », Ethnologie française, vol. 43, no 4,‎ , p. 651-659 (lire en ligne).
  • Anne-Bénédicte Hoffner,, « La société israélienne « divisée par la religion » », La Croix,‎ (lire en ligne).