He Jiankui

biologiste chinois

He Jiankui (chinois : 贺建奎 [ˈxɤ̂ ˌtɕjɛ̂nkʰwěi]), né en , est un chercheur chinois en biophysique qui a été professeur associé au département de biologie de l'université des sciences et de la technologie du Sud à Shenzhen, en Chine.

He Jiankui
Biographie
Naissance
Nom de naissance
He Jiankui
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Southern University of Science and Technology (en) ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Michael W. Deem (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Stephen Quake (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamnation
Emprisonnement (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Il gagne en notoriété en novembre 2018 après avoir créé les premiers bébés humains modifiés génétiquement, nées en , à qui ont été donnés les pseudonymes de Lulu (chinois : 露露) et Nana (chinois : 娜娜)[1],[2]. Contrairement aux modifications génétiques somatiques introduites par les approches classiques de thérapie génique, une modification du génome des cellules embryonnaires est présente dans les cellules germinales et est donc susceptible d'être transmise à la descendance. He Jiankui a indiqué que les filles étaient nées en bonne santé[3]. Les parents des filles participaient à un essai clinique mené par He Jiankui, dans lequel il offrait des services standards de fécondation in vitro et utilisait en outre CRISPR-Cas9, une technologie capable de modifier l'ADN. Le père étant séropositif au virus du VIH, la manipulation génétique avait pour objectif la modification du gène CCR5 afin de tenter de conférer une résistance génétique des bébés vis-à-vis du virus. Le projet clinique a été mené secrètement jusqu'en [4].

En , des avocats chinois ont déclaré qu'à la suite de la naissance des premiers humains génétiquement modifiés, un nouveau règlement avait été rédigé prévoyant que toute personne manipulant le génome humain à l'aide de techniques d'édition génomique serait tenue responsable des conséquences néfastes résultant de telles manipulations[5].

Biographie

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Spécialisé dans l’édition du génome, il effectue sa thèse de doctorat à l’Université Rice à Houston au Texas, sur le sujet de CRISPR-Cas9. Il poursuit son post-doctorat à l'Université Stanford en Californie avant de retourner en Chine, en 2012. Outre son poste à l’université de Shenzhen, il a créé plusieurs sociétés de biotechnologie visant un séquençage rapide du génome[6].

Expérience de modification génétique

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Annonce

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À la veille de l'ouverture du Sommet international de l'édition du génome humain à Hong Kong, le , dans un entretien avec l'agence de presse Associated Press, He Jankui a annoncé son expérience concernant la modification des gènes de bébés nommés "Lulu" et "Nana". L'agence AP précise n’avoir pas été en mesure de vérifier indépendamment la réalité de ces naissances et qu'aucune publication scientifique détaillant le protocole expérimental utilisé n’accompagne cette annonce[7].

Le , il a publié sur Youtube l'annonce de son expérience et de la naissance réussie des jumelles[8],[9]. L’expérience du Dr He n’avait alors reçu aucune confirmation indépendante et n’avait pas été évaluée par des pairs ni publiée dans un journal scientifique[3].

Expérience et naissance

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Les embryons à l'origine de Lulu et Nana ont été générés au cours d'une expérience clinique menée par He Jiankui, alors qu'il était en congé de l'Université des sciences et de la technologie du Sud à Shenzhen et qu'il travaillait à l'hôpital des femmes et des enfants de Shenzhen Harmonicare[10]. Plusieurs couples souhaitant avoir des enfants avaient été recrutés dans le cadre de l'essai clinique. Pour participer à l'expérience, l'homme devait être séropositif au VIH et la femme non infectée[10]. Les couples ont été recrutés par l'intermédiaire d'un groupe de lutte contre le sida basé à Beijing, appelé Baihualin[10].

Technologie d’édition génomique CRISPR-Cas9

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He Jiankui a prélevé le sperme et les ovocytes des couples, a procédé à une fécondation in vitro, puis a procédé à la modification localisée du génome des embryons à l'aide de l'outil CRISPR/Cas9[11]. Le gène modifié est CCR5, qui code une protéine utilisée par le VIH pour pénétrer dans les cellules[12]. L'objectif de la manipulation génétique était de créer une mutation spécifique dans le gène (CCR5 Δ32), naturellement présente à une faible fréquence dans la population, et qui confère une résistance innée au VIH[13], comme dans le cas du patient de Berlin[14],[15]. Le Dr He a déclaré que Lulu et Nana possédaient des cellules portant des copies fonctionnelles du gène CCR5 ainsi que des cellules portant des copies inactivées, en raison du mosaïcisme inhérent à la méthodologie de modification génétique utilisée. On notera cependant qu'il existe des formes de VIH tels le variant X4 qui utilisent un récepteur différent de CCR5 ; par conséquent, les travaux du Dr He n'ont théoriquement pas protégé Lulu et Nana de ces variants du VIH[16]. He Jiankui a utilisé un processus de diagnostic préimplantatoire sur les embryons qui ont été modifiés ; trois à cinq cellules uniques ont été prélevées, et leur ADN a été entièrement séquencé afin d'évaluer le chimérisme et de détecter d'éventuelles mutations hors-cibles (sur des gènes autres que CCR5). Le Dr He a indiqué qu'en outre, qu'au cours de la grossesse, l'ADN fœtal libre circulant dans le sang maternel avait été entièrement séquencé afin de détecter les mutations hors cibles et qu'une amniocentèse avait été proposée pour détecter d'éventuels problèmes de grossesse, mais que la mère avait refusé[17]. Lulu et Nana sont nées dans le secret en [1]. Le Dr He a gardé secret l'essai clinique auprès de la communauté scientifique jusqu'à l'annonce de l'expérience et, à compter du , il n'était pas clair si les participants avaient donné un consentement véritablement éclairé[11].Le Dr He a déclaré qu'elles semblaient être en bonne santé[11].

Réactions et conséquences

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Les médias et la communauté scientifique ont largement critiqué la conduite du projet clinique et son secret[3]. Ils ont relayé des préoccupations quant au bien-être à long terme de Lulu et de Nana[11],[18] du fait, que cette technique n’était pas suffisamment mûre pour que la sécurité des bébés soit assurée, et que cette « percée » constituait un inquiétant précédent ouvrant la porte à un eugénisme promettant des « bébés à la carte »[19]. Le bioéthicien Henry T. Greely de la faculté de droit de Stanford a déclaré : « Je condamne sans équivoque l’expérience[20] » et plus tard, « l’expérience de He Jiankui a été étonnamment pire que ce que je pensais au départ[21]. » Michael W. Deem, professeur américain de bio-ingénierie à l'université Rice et conseiller-doctorant du Dr He, a participé à la recherche et était présent lorsque les personnes impliquées dans l'étude de He ont donné leur consentement[22]. Deem a fait l'objet d'une enquête par l'université Rice après que son implication ait été rendue publique[23].

Une série d'enquêtes ont été ouvertes par l'université, les autorités locales et le gouvernement chinois. L'université de Shenzhen déclare rapidement ne pas avoir été avertie et se dit « profondément choquée » par ce travail qu'elle considère comme « une sérieuse violation des normes et de l'éthique académiques » et met en place une commission chargée d'enquêter sur cet incident. L'université déclare que ses recherches avaient été menées à l'extérieur de leur campus et qu'elle ignorait le projet de recherche et sa nature[24]. Elle déclare également qu'il était en congé sans solde depuis et que ses recherches avaient été menées à l'extérieur de leur campus[9]. La Commission nationale de la Santé de Chine a également ordonné aux autorités sanitaires provinciales d'enquêter sur son cas peu de temps après la révélation de l'expérience[3].

Le , les autorités chinoises ont suspendu toutes les activités de recherche de He Jiankui, affirmant que ses travaux étaient « de nature extrêmement abominable » et constituaient une violation de la loi chinoise[25].

Depuis son annonce, il vit en résidence surveillée sur le campus de l'université de Shenzhen[26]. Une enquête des autorités chinoises est également menée qui confirment l'existence des deux jumelles génétiquement modifiées par CRISPR-Cas9 et révèlent l'existence d'une deuxième grossesse en cours[27].

Il intègre le classement des 10 personnalités scientifiques de l'année 2018 de la revue Nature[28].

Après cette affaire, la Chine ne disposant pas de loi propre dans ce domaine des modifications génétiques, le gouvernement rédige une nouvelle réglementation afin de superviser la recherche génétique, prévoyant des sanctions financières et la confiscation des travaux[29]. En , de nouvelles informations suggèrent que le gouvernement chinois a participé partiellement aux financements de l'expérience CRISPR[30].

En , des scientifiques ont signalé que les capacités cognitives de Lulu et Nana avaient peut-être été altérées par inadvertance (ou peut-être intentionnellement), car CCR5 est lié à une amélioration de la mémoire chez la souris[31]. Bien que He Jiankui ait déclaré lors du deuxième sommet international sur la modification du génome humain, qu'il était contre l'utilisation de la modification du génome à des fins d'amélioration, il a également reconnu qu'il était au courant des études associant CCR5 à une amélioration de la mémoire.

Le , un article scientifique publié dans la revue Nature Medicine affirme que les enfants nés à la suite de cette expérimentation risqueraient de connaître une mort précoce et que leur espérance vie pourrait être raccourcie de presque 2 ans en moyenne[32]. Le , la revue scientifique Nature annonce que les conclusions de cette étude sont erronées et retire l'article[33],[34].

Condamnation

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En , après un procès à huis clos, He Jiankui est condamné à trois ans de prison et 3 000 000 yuans d'amende (386 000 euros) pour « pratique médicale illégale »[35] par un tribunal de Shenzhen. Selon les résultats de l’enquête, He Jiankui a falsifié des documents d'approbation d'un comité d'éthique pour convaincre les couples de participer au protocole expérimental. Deux autres personnes rattachés à « des instituts médicaux de la province du Guangdong », ont été condamnées, sans plus de précision sur leurs rôles durant les expérimentations[36].

Le journal MIT Review indique que He Jiankui a été libéré de prison le 4 avril 2022[37].

Suivi des enfants CRISPR

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En , selon un article paru dans Nature Biotechnology, les deux enfants seraient en bonne santé. L'article examine comment les modifications apportées à leur génome pourraient se traduire par des avantages ou des risques pour la santé, comment leur état pourrait être surveillé, compte tenu de l'emprisonnement de M. He et de la fermeture de son laboratoire, et comment d'autres chercheurs pourraient avoir accès aux données[38].

Selon le South China Morning Post, Qiu Renzong, de l'Académie chinoise des sciences sociales de Pékin et de Lei Ruipeng de l'Université des sciences et technologies Huazhong de Wuhan suggère aux autorités la création d'un centre de recherche et l'allocation de fonds spéciaux pour s' assurer du suivi médical et du bien être des enfants, Lulu, Nana ajoutant qu’un troisième bébé génétiquement modifié, Amy, est né un peu plus tard[39].

À travers un article dans la revue Nature, deux bioéthiciens chinois demandent au gouvernement chinois de créer un programme de recherche pour superviser la santé des enfants CRISPR et d'assurer également la responsabilité financière, morale et juridique des enfants. Ils ont classé les enfants comme un "groupe vulnérable" et ont appelé à des analyses génétiques pour déterminer si leur corps contient des erreurs génétiques qu'ils pourraient transmettre aux générations futures[40].

Notes et références

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  1. a et b (en) Jon CohenAug. 1 et 2019, « The untold story of the ‘circle of trust’ behind the world’s first gene-edited babies », sur Science | AAAS, (consulté le ).
  2. « Science. Les bébés OGM, bientôt une réalité ? », sur L'Humanité, (consulté le ).
  3. a b c et d (en) « China orders investigation after scientist claims first gene-edited… », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en-US) Pam Belluck, « Gene-Edited Babies: What a Chinese Scientist Told an American Mentor », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  5. Cyranoski, « China set to introduce gene-editing regulation following CRISPR-baby furore - The draft rules mean that anyone who manipulates human genes in adults or embryos is responsible for adverse outcomes. », Nature,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Hervé Morin, « Bébés génétiquement modifiés : la chute de He Jiankui, « Frankenstein » chinois », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Marilynn Marchione, « Chinese researcher claims first gene-edited babies », Agence AP,‎ (lire en ligne)
  8. « About Lulu and Nana: Twin Girls Born Healthy After Gene Surgery As Single-Cell Embryos » (consulté le ).
  9. a et b Hugo Jalinière, « Un scientifique chinois annonce la naissance des premiers bébés génétiquement modifiés », Sciences et Avenir,‎ (lire en ligne)
  10. a b et c Marilynn Marchione, « Chinese researcher claims first gene-edited babies », sur AP NEWS, (consulté le ).
  11. a b c et d (en-US) « Claim of CRISPR'd baby girls stuns genome editing summit », sur STAT, (consulté le ).
  12. T. Dragic, V. Litwin, G. P. Allaway et S. R. Martin, « HIV-1 entry into CD4+ cells is mediated by the chemokine receptor CC-CKR-5 », Nature, vol. 381, no 6584,‎ , p. 667-673 (ISSN 0028-0836, PMID 8649512, DOI 10.1038/381667a0, lire en ligne, consulté le ).
  13. R. Liu, W. A. Paxton, S. Choe et D. Ceradini, « Homozygous defect in HIV-1 coreceptor accounts for resistance of some multiply-exposed individuals to HIV-1 infection », Cell, vol. 86, no 3,‎ , p. 367-377 (ISSN 0092-8674, PMID 8756719, DOI 10.1016/s0092-8674(00)80110-5, lire en ligne, consulté le ).
  14. Gero Hütter, Daniel Nowak, Maximilian Mossner et Susanne Ganepola, « Long-term control of HIV by CCR5 Delta32/Delta32 stem-cell transplantation », The New England Journal of Medicine, vol. 360, no 7,‎ , p. 692-698 (ISSN 1533-4406, PMID 19213682, DOI 10.1056/NEJMoa0802905, lire en ligne, consulté le ).
  15. « Le « patient de Berlin », seul homme à avoir guéri du sida », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  16. Fatima Barmania et Michael S. Pepper, « C-C chemokine receptor type five (CCR5): An emerging target for the control of HIV infection », Applied & Translational Genomics, vol. 2,‎ , p. 3-16 (ISSN 2212-0661, PMID 27942440, PMCID 5133339, DOI 10.1016/j.atg.2013.05.004, lire en ligne, consulté le ).
  17. « About Lulu and Nana: Twin Girls Born Healthy After Gene Surgery As Single-Cell Embryos » (consulté le ).
  18. (en-US) Antonio Regalado, « EXCLUSIVE: Chinese scientists are creating CRISPR babies », sur MIT Technology Review (consulté le ).
  19. « Comment protéger les « bébés Crispr », ces trois fillettes génétiquement modifiées illégalement par un biologiste chinois ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Christina Farr, « Experiments to gene-edit babies are 'criminally reckless,' says Stanford bio-ethicist », sur CNBC, (consulté le ).
  21. (en-US) « He Jiankui's gene editing experiment ignored other HIV strains », sur STAT, (consulté le ).
  22. Marilynn Marchione, « Chinese researcher claims first gene-edited babies », sur AP NEWS, (consulté le ).
  23. Sandee LaMotte CNN, « Rice professor under investigation for role in 'world's first gene-edited babies' », sur CNN (consulté le ).
  24. (en) Julia Belluz, « The Chinese government may have known more about CRISPR babies than it let on », sur Vox, (consulté le ).
  25. (en) « Research activities of persons halted over gene-edited babies incident - Xinhua | English.news.cn », sur www.xinhuanet.com (consulté le ).
  26. (en-US) Elsie Chen et Paul Mozur, « Chinese Scientist Who Claimed to Make Genetically Edited Babies Is Kept Under Guard », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  27. Anthony Wallace, « Bébés CRISPR : l'enquête révèle les dessous du scandale », Science et Avenir,‎ (lire en ligne)
  28. Hugo Jalinière, « Bébés CRISPR : mais où est donc He Jiankui ? », Science et Vie,‎ (lire en ligne)
  29. « Bébés OGM : la Chine prépare des sanctions contre les savants « fous » », Le Quotidien (Luxembourg),‎ (lire en ligne)
  30. (en) « Chinese government funding may have been used for ‘CRISPR babies’ project, documents suggest », www.statnews.com,‎ (lire en ligne)
  31. Zhou, Greenhill, Huang et Silva, « CCR5 is a suppressor for cortical plasticity and hippocampal learning and memory », eLife, vol. 5,‎ (ISSN 2050-084X, PMID 27996938, PMCID 5213777, DOI 10.7554/eLife.20985).
  32. « Biotechnologie.Les bébés génétiquement modifiés auraient une espérance de vie réduite », Courrier International,‎ (lire en ligne)
  33. Xinzhu Wei & Rasmus Nielsen, « CCR5-∆32 is deleterious in the homozygous state in humans », Nature Medecine,‎ (lire en ligne)
  34. « Génétique.Rétractation de l’étude sur les risques encourus par les premiers bébés à l’ADN modifié », Courrier International,‎ (lire en ligne)
  35. (en) Julia Hollingsworth et Isaac Yee, « Chinese gene-editing scientist jailed for 3 years », sur CNN, (consulté le ).
  36. « Satisfaction en Chine après la condamnation du « père » des « bébés OGM » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  37. (en) « The creator of the CRISPR babies has been released from a Chinese prison », sur MIT Technology Review (consulté le )
  38. (en) Vivien Marx, « The CRISPR children », Nature Biotechnology, vol. 39, no 12,‎ , p. 1486–1490 (ISSN 1087-0156 et 1546-1696, DOI 10.1038/s41587-021-01138-5, lire en ligne, consulté le )
  39. « Bioéthique. Une protection spéciale requise en Chine pour les premiers bébés OGM du monde », sur Courrier international, (consulté le )
  40. (en) Smriti Mallapaty, « How to protect the first ‘CRISPR babies’ prompts ethical debate », Nature, vol. 603, no 7900,‎ , p. 213–214 (DOI 10.1038/d41586-022-00512-w, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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