Haut-Mbomou
Pour les articles homonymes, voir Mbomou (homonymie).
| Haut-Mbomou | |
 Localisation du Haut-Mbomou en République centrafricaine | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  République centrafricaine
|
| Type | Préfecture |
| Démographie | |
| Population | 57 602 hab. |
| Densité | 1 hab./km2 |
| Géographie | |
| Superficie | 55 530 km2 |
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Haut-Mbomou est l’une des 20 préfectures de République centrafricaine[1], située à l’extrême sud-est du pays. Elle borde la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud.
Sa superficie est de 55 530 km2 pour une population de 57 602 habitants en 2003[2]. Sa capitale est Obo.
En septembre 2004, l’organisation Médecins sans frontières (MSF) et le ministère de la Santé de la République centrafricaine ont signé un accord pour traiter tous les patients dans le Haut-Mbomou, devenant ainsi la seule préfecture dans le pays capable de garantir les transfusions sanguines.
Situation modifier
La préfecture du Haut-Mbomou est située à l'extrémité orientale du pays, elle est frontalière du Soudan du Sud au nord-est et de la République démocratique du Congo au sud.
Histoire modifier
À partir de 1890, l'administrateur colonial français, Victor Liotard est chargé par Brazza d'occuper les territoires du Haut-Oubangui incluant l'actuel Haut-Mbomou, et de contenir les avancées Belges[3]. La résidence de Zémio est occupée par le Lieutenant belge Milz en 1892. Par la suite, le territoire passe sous contrôle français, séparé du Congo français, il intègre les Territoires du Haut-Oubangui à leur création le [4]. Le Haut-Oubangui prend le statut de province le . Le , les cercles de Rafaï et Zémio sont instaurés dans la région des Sultanats avec pour chef-lieu Bangassou. En , cette région devient la Circonscription des Sultanats, puis le : Circonscription du Mbomou, et Circonscription du Bas-Mbomou le . La Circonscription du Haut-Mbomou est instaurée le avec pour chef-Lieu Kaka[5]. En 1944, elle est intégrée à la Région du Mbomou. Le le District Autonome Zandé est institué[6]. Le , la République centrafricaine indépendante instaure la Région d'Obo-Zémio avec Obo pour Chef-lieu. Cette région devient Préfecture le [7]. Le elle prend le nom de Préfecture du Haut-Mbomou.
Administration modifier
La préfecture du Haut-Mbomou constitue avec le Mbomou et la Basse-Kotto, la région du Haut-Oubangui, portant le numéro 6 de la République centrafricaine[8].
Sous-préfectures et communes modifier
La préfecture du Haut-Mbomou est divisée en quatre sous-préfectures et cinq communes[9] :
Les cinq communes du Haut-Mbomou sont constituées de 88 villages.
| Sous-préfectures | communes | superficie (km²)[10] |
population (hab. 2015)[11] |
villages (nbre 2003)[12] |
quartiers (nbre 2003)[12] |
| Bambouti | Lili | 4 769,68 | 894 | 8 | 0 |
| Djemah | Djemah | 36 415,34 | 2 322 | 6 | 0 |
| Obo | Mboki | 1 923,57 | 28 775 | 25 | 0 |
| Obo | 5 339,57 | 12 609 | 11 | 8 | |
| Zémio | Zémio | 8 229,43 | 27 816 | 38 | 16 |
Économie modifier
La préfecture se situe dans la zone de cultures vivrières à mil et manioc dominants, maïs, courges et haricots. La pêche fluviale traditionnelle est pratiquée sur les rivières Mbomou et Ouara. La zone du nord, limitée par les rivières Ouara et Vovodo constitue la réserve de faune de Zémongo[13].
Notes et références modifier
- « Oubangui Médias », sur Oubangui Médias (consulté le )
- « POPULATION PREFECTURE », sur stat-centrafrique.com via Wikiwix (consulté le ).
- Célébrations nationales, Archives d'Outre-mer, brazza.culture.fr
- Décret du 13 juillet 1894
- Arrêté de 4 décembre 1911
- Arrêté du 16 octobre 1957
- Loi 60.179 du 23 janvier 1961 portant création des préfectures et des sous-préfectures sur le territoire de la République Centrafricaine
- loi 96.013 du 13 janvier 1996, portant création des régions
- http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/Atlas_2013_CAR_0426.pdf
- Nations Unies OCHA, Humanitarian Response, Pcode 15 janvier 2015
- Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies, Humanitarian Response, Projection population 2015 de la RCA.
- Recensement général de la population et de l'habitat, 2003
- Atlas de l'Afrique, Éditions du Jaguar, Paris, 2011 (ISBN 978-2-86950-465-3)
