Hadj Chabane
| Hadj Ahmed Chabane الحاج احمد شعبان | |
| Titre | |
|---|---|
| 4e dey d'Alger | |
| – (7 ans) |
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| Prédécesseur | Ibrahim Khodja (intérim) Mezzomorto Hüseyin Pacha |
| Successeur | Hadj Ahmed |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Ahmed Chabane |
| Lieu de naissance | Anatolie[1] |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Alger (Régence d'Alger) |
| Religion | Islam |
| Résidence | Palais de la Jenina |
| dey d'Alger | |
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Le Hadj Ahmed Chabane (en arabe : الحاج احمد شعبان), ou Hadj Chabane, est le quatrième dey d'Alger. Arrivé au pouvoir en 1688, son règne est caractérisé par deux campagnes militaires victorieuses en direction du Maroc (1691) et de la Tunisie (1694). Alors qu'il prévoit de mobiliser la milice d'Alger pour une troisième campagne, celle-ci se révolte, et il est étranglé le .
Accession au pouvoir modifier
Chabane devient le quatrième dey d'Alger[2] en 1688, et succède à cette position à Mezzomorto. À l'instar de ses prédécesseurs, il est mis en place par les corsaires de la taïfa des raïs[réf. souhaitée].
Dès son installation, il assure le gouvernement français de ses bonnes dispositions pour la paix, et que le traité de paix signé par son prédécesseur restera valable.[réf. souhaitée]
Campagnes militaires modifier
Chabane s'illustre dans les guerres qu'il mène. À peine élu, il déclare la guerre au sultan alaouite, Ismaïl ben Chérif, qui voulait profiter des difficultés internes de la régence d'Alger afin d'étendre son royaume vers Tlemcen. Les deux armées se rencontrent une première fois lors de la Bataille de la Moulouya en 1691, lors de laquelle Ismaïl ben Chérif est défait. Chabane continue sa marche vers Fès, où il rencontre de nouveau le souverain alaouite à la tête d'une nouvelle armée. Une bataille manque de peu de se déclencher mais Ismaïl ben Chérif offre sa soumission[3]. Chabane lui fait payer un tribut annuel et rentre à Alger.
En 1694, le prince Tunisien Ibn Choukr proposa au Hadj Chabane un plan pour renverser les beys Mouradites de Tunis. Le dey d'Alger accepta et envahit les territoires Tunisiens aux environs du Kef le (bataille du Kef). Chabane poursuit la guerre et prend Tunis à l'issue d'un court siège[4].
Mort modifier
Après ses expéditions victorieuses, le dey Chabane rentre à Alger le .
Il est alors victime d'une tentative d'assassinat près d'une mosquée lors de sa prière. Ayant survécu, il fit punir ses assaillants.[réf. souhaitée]
Peu après, lorsqu'il proposa une autre campagne contre les Tunisiens, la milice d'Alger se révolte contre lui, et il meurt étranglé le [5].
Notes et références modifier
- Memoires Dela Congregation Dela Mission, (lire en ligne)
- Mahfoud Kaddache, L'Algérie des Algériens, p. 411.
- Léon Galibert, L'Algérie: ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'à la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader, Paris, Furne et cie, , 637 p. (lire en ligne), p. 234
- A.Guellouz , A.Masmoudi, M.Smida , A.Saadaoui, Histoire generale tunisie tome3, Tunis, Sud editions, (lire en ligne), p. 78-79
- « Les Deys 2 » (consulté le )
