HMS Sentinel (P256)

sous-marin

Le HMS Sentinel[Note 1] (numéro de coque P256) était un sous-marin de la troisième série d'unités de la classe S, construit pour la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale par Scotts Shipbuilding and Engineering Company à Greenock en Écosse.

HMS Sentinel
illustration de HMS Sentinel (P256)
Le HMS Sentinel sur le fleuve Clyde en 1945

Type Sous-marin
Classe S - 3e groupe
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Scotts Shipbuilding and Engineering Company
Chantier naval Greenock - Écosse
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu pour la ferraille le 28 février 1962
Équipage
Équipage 48 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 66,1 m
Maître-bau 7,16 m
Tirant d'eau 3,4 m
Déplacement 827 tonnes en surface / 1006 tonnes en immersion
Propulsion 2 moteurs Diesel
2 moteurs électriques
2 arbres à hélice
Puissance Diesel : 1 900 ch (1 400 kW)
électrique : 1 300 ch (970 kW)
Vitesse 14,75 nœuds (27,32 km/h) en surface)
8 nœuds (15 km/h) en immersion
Profondeur 91 m
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles de 533 mm
13 torpilles ou 12 mines
1 canon de pont de 76 mm
1 canon AA de 20 mm Oerlikon
3 mitrailleuses de 7,7 mm
Électronique ASDIC type 129AR ou 138
Radar d'alerte précoce type 291
Rayon d'action 6 000 milles marins (11 112 km) à 10 nœuds (67-92 tonnes de fioul)
Carrière
Indicatif P71/P256

Conception et description

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Schéma d'un sous-marin de classe S

Les sous-marins de la classe S ont été conçus pour patrouiller dans les eaux resserrées de la mer du Nord et de la mer Méditerranée. Les sous-marins de la troisième série de cette classe étaient légèrement plus grands et améliorés par rapport à la série précédente. Ces sous-marins avaient une longueur hors tout de 66,1 mètres, une largeur de 7,2 m et un tirant d'eau de 4,5 m. Leur déplacement était de 827 tonnes en surface et 1 006 tonnes en immersion. Les sous-marins de la classe S avaient un équipage de 48 officiers et matelots. Ils pouvaient plonger jusqu'à la profondeur de 90 m.

Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs Diesel de 950 ch (708 kW), chacun entraînant un arbre et une hélice distincte. En immersion, les hélices étaient entraînées par un moteur électrique de 650 ch (485 kW). Ils pouvaient atteindre 15 nœuds (28 km/h) en surface et 10 nœuds (19 km/h) en plongée. Les sous-marins de la troisième série avaient une autonomie en surface de 6 000 milles marins (11 000 km) à 10 nœuds (19 km/h), et en plongée de 120 milles (220 km) à 3 nœuds (5,6 km/h).

Ces navires étaient armés de sept tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm). Une demi-douzaine de ces tubes étaient à l'avant, et il y avait un tube externe à l'arrière. Ils transportaient six torpilles de rechange pour les tubes d'étrave, et un total de treize torpilles. Douze mines pouvaient être transportées à la place des torpilles stockées à l’intérieur. Ils étaient également armés d'un canon de pont de 3 pouces (76 mm). Les navires du troisième groupe de la classe S étaient équipés d’un système ASDIC de type 129AR ou 138 et d'un radar d'alerte précoce de type 291 ou 291 W.

Construction et carrière

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Commandé le dans le cadre du programme de construction de 1942, le HMS Shakespeare est mis sur cale aux chantiers navals Scotts Shipbuilding and Engineering Company à Barrow-in-Furness en Angleterre le et lancé le avec la désignation alphanumérique P256[1]. Il a été admis en service dans la Royal Navy le [1],[2].

Mis en service après la Seconde Guerre mondiale, il a eu une carrière pacifique. En 1953, il a participé à la revue de la flotte (Fleet Review) pour célébrer le couronnement de la reine Élisabeth II.

Le Sentinel a été vendu le , pour être démantelé à Gillingham (Kent).

Commandants

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  • Lieutenant (Lt.) Guy Stewart Chetwode Clarabut (RN) de novembre 1945 à ?

Notes: RN = Royal Navy

Voir aussi

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  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

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  1. a et b (en) Guðmundur Helgason, « HMS Sentinel (P 256) », sur uboat.net (consulté le ).
  2. Akermann, p. 347

Bibliographie

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Liens internes

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Liens externes

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