NCSM Huron (G24)

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NCSM Huron
illustration de NCSM Huron (G24)
Le Huron.

Type Destroyer
Classe Tribal
Histoire
A servi dans  Marine royale canadienne
Constructeur Vickers-Armstrongs
Chantier naval Newcastle upon Tyne, Angleterre
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Retiré du service le
Démoli en 1965
Équipage
Commandant Herbert Sharples Rayner
Harold Victor William Groos
Équipage 259 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 102,3 m (LPP)
114,9 m (LHT)
Maître-bau 11,1 m
Tirant d'eau 4,0 m
Déplacement 1 958 t
À pleine charge 2 600 t
Propulsion 2 × hélices
2 × turbines à vapeur Parsons
3 × chaudières Admiralty
Puissance 44 000 ch (33 000 kW)
Vitesse 36,5 nœuds (67,6 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 6 × canons de 119 mm (3 × 2)
2 × canons de 102 mm (1 × 2)
4 × canons AA de 40 mm (4 × 1)
6 × canons AA de 20 mm
4 × tubes lance-torpilles de 533 mm (1 × 4)
2 × lanceurs et 2 × supports pour 20 × charges de profondeur
Électronique capteurs et systèmes de traitement: ASDIC
Rayon d'action 5 700 milles marins (10 600 km) à 15 nœuds (28 km/h)
Carrière
Pavillon Canada
Indicatif G24

Le NCSM Huron est un destroyer de la classe Tribal construit pour la marine royale canadienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est le premier navire navire nommé d'après le peuple huron, originaire du Canada.

Sa quille est posée le au chantier naval Vickers-Armstrongs de Newcastle upon Tyne, en Angleterre. Il est lancé le et mis en service le sous le commandement du lieutenant commander Herbert Sharples Rayner[1].

Historique modifier

Seconde Guerre mondiale modifier

Après sa mise en service, il rejoint la 3e flottille de destroyers de la Home Fleet[2]. En octobre, le Huron effectue un voyage à Mourmansk avec du personnel technique et des munitions de marine[3]. Pendant le reste de l'année 1943, il escorte des convois à destination et en provenance du nord de la Russie. En , il est affecté à la 10e flottille à Plymouth pour des tâches d'invasion au cours duquel il passe les sept prochains mois dans la Manche et le golfe de Gascogne. Le , le Huron assiste son sister-ship Haida lors du naufrage du torpilleur allemand T29 dans le golfe de Finlande[2].

Sa première action majeure se déroule pendant l'opération Neptune, au cours duquel il participe à la bataille d'Ouessant contre les destroyers allemands[2]. Il patrouille ensuite le long des côtes françaises afin de soutenir la bataille de Normandie avant de rejoindre en août le Canada pour une refonte à Halifax[3]. En novembre, le destroyer retourne au Royaume-Uni pour reprendre ses tâches d'escorte dans les approches occidentales,ainsi que les convois de l'Arctique. Le , il rejoint Halifax en compagnie des Haida et Iroquois pour y subir des travaux de modernisation, interrompus en raison du VJ-Day[3].

Guerre froide modifier

Le navire est placé en réserve le avant d'être réutilisé quatre ans plus tard à des fins de navire d’entraînement. Lorsque la guerre de Corée débute, il est de nouveau modernisé puis déployé à deux reprises en Corée (1951 et 1953-54). Le Huron reprend ses fonctions de navire de formation et participe à des exercices navals avec l'OTAN, avant d'être retiré du service pour la dernière fois en 1963 et démoli à La Spezia (Italie) en 1965[3],[2].

Héritage modifier

 
Tourelle 'X' du Huron exposée au collège militaire royal du Canada.

Une tourelle navale en affût double de 102 mm appartenant au destroyer Huron est exposée au Collège militaire royal du Canada à Kingston, en Ontario.

Notes et références modifier

  1. « HMCS Huron (G 24) of the Royal Canadian Navy - Canadian Destroyer of the Tribal class - Allied Warships of WWII - uboat.net », sur uboat.net (consulté le )
  2. a b c et d (en-US) « HMCS Huron », sur Valour Canada (consulté le )
  3. a b c et d « HMCS HURON (1st) | Ships of the Royal Canadian Navy », sur www.readyayeready.com (consulté le )

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Martin H. Brice, The Tribals, Londres, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0245-2)
  • Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946, Greenwich, UK, Conway Maritime Press, , 456 p. (ISBN 0-85177-146-7)
  • John English, Afridi to Nizam : British Fleet Destroyers 1937–43, Gravesend, Kent, World Ship Society,
  • Norman Friedman, British Destroyers & Frigates : The Second World War and After, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, , 352 p. (ISBN 978-1-86176-137-8)
  • The Naval Service of Canada 1910–2010 : The Centennial Story, Toronto, Dundurn Press, , 230 p. (ISBN 978-1-55488-470-4)
  • Ken Macpherson et Ron Barrie, The Ships of Canada's Naval Forces 1910–2002, St. Catharines, Ontario, Vanwell Publishing, , 324 p. (ISBN 1-55125-072-1)
  • Jürgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945 : The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN 1-59114-119-2)
  • Joseph Schull, The Far Distant Ships : An Official Account of Canadian Naval Operations in the Second World War, Ottawa, Queen's Printer, (OCLC 19974782)
  • Thor Thorgrimsson et E.C. Russell, Canadian Naval Operations in Korean Waters 1950–1955, Ottawa, King's Printer, (OCLC 5285395)
  • Gilbert Norman Tucker, The Naval Service of Canada, Its Official History – Volume 2 : Activities on Shore During the Second World War, Ottawa, King's Printer, (OCLC 4346983)
  • Marc Zuehlke, Holding Juno : Canada's Heroic Defence of the D-Day Beaches : June 7-12, 1944, Douglas & Mcintyre, (ISBN 1-55365-194-4)