Hôtel de ville du Puy-en-Velay
Cet article est une ébauche concernant les monuments historiques français et la Haute-Loire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Type | |
|---|---|
| Propriétaire |
Ville du Puy-en-Velay (d) |
| Gestionnaire |
Ville du Puy-en-Velay (d) |
| Patrimonialité |  Inscrit MH () |
| Département | |
|---|---|
| Commune |
| Coordonnées |
|---|
  |
 |
L'hôtel de ville du Puy-en-Velay est un édifice situé dans la commune du Puy-en-Velay, dans la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Histoire modifier
En 1219, le Puy eut le privilège d'être administré par des consuls élus par les corps de métiers. Après l'émeute de 1276, les habitants du Puy perdirent leurs droits municipaux[1]. Le consulat fut rétabli en 1344 par Philippe de Valois. Sans demeure fixe à l'origine, les consuls acquièrent en 1364 un immeuble rue de Villeneuve afin de tenir les assemblées communales[1]. L'édifice fut démoli vers 1643, date de l'installation du consulat place du Martouret, dans une maison détruite par un incendie en 1653. En 1763 fut décidée la construction de l'hôtel de ville actuel sur le même emplacement. L'architecte Jean-Claude Portal en dressa les plans[1].
il a été partiellement détruit par les incendies des [2] et de 1964[3].
La façade avec ses ferronneries et toiture, l'escalier d'honneur (créé en 1860[4]) avec sa rampe sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Description modifier
L'édifice s’élève sur un rez-de-chaussée entresolé et deux étages dominés par un attique. Un corps central surmonté d'un fronton, encadré de fortes chaînes d'angle s'avance. La porte est dominée par un balcon en fer forgé. Dans l''intérieur se trouve un escalier qui est agrémenté d'une rampe en ferronnerie[1].
Notes et références modifier
- « Hôtel de ville », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Le 4 de ce mois, vers quatre heures du matin , le feu s'est manifesté à l’hôtel-de-ville du Puy, et l'incendie présentait le caractère le plus effrayant », Journal général de France, Paris, (lire en ligne)
- Rémi Barbe, « Une toiture remise à neuf pour l’hôtel de ville. Reconstruite après l’incendie dévastateur de 1964, elle n’avait pas été reprise depuis. », Le Progrès, Lyon, (lire en ligne)
- Christophe Teyssier, « À la découverte des secrets de l’Hôtel de Ville, une bâtisse du XVIIIe siècle. Plus d’une centaine de personnes travaillent dans ce bâtiment qui a connu bien des transformations durant les siècles derniers. », Le Progrès, Lyon, (lire en ligne)
