Hôtel d'Anlezy

hôtel particulier à Paris, France

L'hôtel d'Anlezy est un hôtel particulier situé à Paris en France[1].

Hôtel d'Anlezy
Hôtel d'Anlezy, façade sur la rue de Bourgogne.
Présentation
Type
Destination initiale
Habitation
Architecte
Matériau
Construction
Commanditaire
Jean-Mathias Pasquier
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (1926, façades sur cour et sur jardin)
Localisation
Pays
Commune
Adresse
46 rue de Bourgogne
Accès et transport
Métro
(M)(13) Varenne
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte du 7e arrondissement de Paris
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Localisation modifier

Il est situé au no 46 de la rue de Bourgogne, dans le 7e arrondissement de Paris.

Historique modifier

 
Nos 46-48 rue de Bourgogne.

Cet hôtel particulier a été construit en 1775 par l’architecte Guillaume Trepsat pour le compte de l'entrepreneur Jean-Mathias Pasquier. Il est le jumeau de son voisin situé au no 48, l'hôtel de Praslin.

Il doit son nom au comte d'Anzely, appartenant à une branche de la famille de Damas, son premier propriétaire.

L'hôtel est saisi sous la Révolution française, il fut vendu par l'administration centrale du département de la Seine le 17 pluviôse an VII, au profit des trois frères Trabuchy et de l'ex-conventionnel Nicolas-Marie Quinette. Il le revendit le 16 avril 1808 au général comte Nicolas Charles Oudinot. L'hôtel passa ensuite à son fils, le général Nicolas Oudinot (1791-1863), 2e duc de Reggio.

Le 18 juin 1908, on y inaugure le Laboratoire central d'État pour la répression des fraudes, qui occupe alors l'entièreté du bâtiment[2].

Description modifier

Cet hôtel est construit au départ comme le symétrique, en façade et en plan, de son voisin situé au no 48. Cependant, les façades sur leurs jardins respectifs ne sont pas les mêmes.

Le corps central est posé sur un étage de services, on y accède par un escalier que l'on trouve sur le côté droit.

La façade sur le jardin est dotée d'une partie centrale, rythmée de quatre pilastres d'ordre ionique. De chaque côté, on a une travée de fenêtres dont le mur est traité avec un bossage à lignes de refend. Un escalier monumental permet de descendre dans le jardin[3],[4].

Parties protégées modifier

Les parties suivantes de l'édifice ont été inscrites monument historique :

  • Les façades sur cour et sur jardin (inscription par arrêté du 29 mars 1926)[1].

Notes et références modifier

  1. a et b « Hôtel », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Le Cultivateur aveyronnais : journal agricole illustré, paraissant tous les dimanches : agriculture, élevage, viticulture »  , sur Gallica, (consulté le ).
  3. Ville de Paris, « PSMV du 7e arrondissement de Paris - Rapport de présentation : Partie I : diagnostic - B. Histoire de la formation du tissu patrimonial »  , sur paris.fr, p. 38.
  4. Charles Joseph Antoine Lansiaux, « 46 rue de Bourgogne, vue de la façade sur jardin. 28 mai 1918. 7ème arrondissement »  , sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier