Héraklion
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Héraklion (el) Ηράκλειο | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Périphérie | Crète |
District régional | Héraklion |
Dème | Héraklion |
Code postal | 70x xx, 71x xx, 720 xx |
Indicatif téléphonique | 2810 |
Immatriculation | HK, HP |
Démographie | |
Population | 140 730 hab. (2011[1]) |
Densité | 1 173 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 35° 20′ 00″ nord, 25° 00′ 48″ est |
Altitude | 40 m |
Superficie | 12 000 ha = 120 km2 |
Localisation | |
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Héraklion (du grec ancien Ἡράκλειον / Hêrákleion), ou Iráklio (en grec moderne Ηράκλειο / Iráklio, /iˈraklio/), appelée anciennement Al Ḫandaq (الخندق) par les Arabes, Candie (Χάνδαξ / Chándax) ou Megálo Kástro (Μεγάλο Κάστρο)[2], est une ville grecque située sur la côte nord, au centre de l'île de Crète. Elle est le chef-lieu du dème d'Héraklion, du district régional d'Héraklion, et la capitale de la périphérie de Crète, mais aussi celle du diocèse décentralisé du même nom.
PrésentationModifier
Au recensement de 2011, la population est de 140 730 habitants, et de 151 324 habitants en prenant toute l'agglomération. La ville couvre une surface de 120 km2. C'est le chef-lieu de la périphérie (région administrative) de Crète (Περιφέρεια Κρήτης / Periféria Krítis), le chef-lieu du district régional d'Héraklion (Περιφερειακή ενότητα Ηρακλείου / Periferiakí Enótita Iraklíou) et le chef-lieu du dème d'Héraklion (Δήμος Ηρακλείου / Dímos Iraklíou).
HistoireModifier
Époques archaïque, classique et hellénistiqueModifier
La ville d'Héraklion fut fondée à l'époque archaïque, elle tire son nom du héros grec Héraclès, auquel les Crétois avaient voué un culte en ce lieu. Si l'emplacement du sanctuaire d'Héraclès nous est encore inconnu aujourd'hui, nous savons, par différentes fouilles, que la cité à l'époque archaïque n'était pas très étendue : on a retrouvé des traces d'occupation datant de cette époque dans le quartier de la ville environnant le musée archéologique. Les textes antiques évoquant Héraklion sont peu nombreux :
- Strabon (Géographie X, 476, 7) dit ceci : « Knossos a pour port Héraklion »
- Pline l'Ancien (Histoire naturelle IV, 12, 59) évoque lui aussi la cité comme l'extension maritime de Knossos.
- Claude Ptolémée (Géographie III, 15, 4, 5) lorsqu'il énumère les cités du nord de la Crète parle d'Héraklion.
- Sous le règne de Dèce (249-251 apr. J.-C.), un des dix saints martyrs de l'Église de Crète, répondant au nom d'Euarèstos, a pour lieu de naissance la ville d'Héraklion.
Le territoire de la cité a semble-t-il très peu évolué au cours de l'époque classique et hellénistique. Cnossos demeure la plus grande cité du centre nord de la Crète jusqu’à la fin de l’époque romaine.
Occupation romaineModifier
Périodes byzantines et occupation arabeModifier
Première période byzantine (de 395 à 824)Modifier
Même s'il n'y a aucune discontinuité politique entre l'Empire romain et l'Empire dit byzantin on parle aujourd'hui pour la période allant de 395 à 824 de première période byzantine. C'est à cette époque que s'opère la fin de la christianisation de l'île. Héraklion, alors nommé Kastro (le château, en grec moderne: Κάστρο), ne joue durant cette première période byzantine qu'un rôle très secondaire; sur l'île, les vrais centres politiques et religieux sont, comme à l'époque romaine, Cnossos et Gortyne. Pendant cette première période byzantine, Héraklion, comme d'autres villes de Crète, est régulièrement pillée par les pirates.
Occupation arabe (de 824 à 961)Modifier
Occupé en 824 par des rebelles maures expulsés d'abord de l'émirat de Cordoue par Al-Hakam Ier, puis d'Alexandrie, qu'ils avaient conquise en 818, le Kastro byzantin est renommé El Khandak (en arabe, خندق). Ce terme qui signifie « fossé », tire son origine du fossé défensif creusé pour défendre la cité.
Jusqu'en 961, la ville se développa grâce à la piraterie contre l'Empire byzantin, car les Arabes qui l'occupaient ne dépendaient d'aucune autre faction du monde musulman et par conséquent ne se souciaient pas de diplomatie.
Cette activité leur coûta néanmoins l'indépendance et bien plus, puisqu'après onze mois de siège, en 961, le général byzantin Nicéphore Phocas, futur empereur, reconquit la ville, la pilla, massacra l'ensemble des Arabes, et la réduisit en cendres.
Deuxième période byzantine (de 961 à 1204)Modifier
Occupation vénitienneModifier
En 1204, les Vénitiens achetèrent l'île de Crète à Boniface de Montferrat et ils modifièrent le nom arabe de la capitale crétoise El Khandak en Candie (Candia en italien), nom qu'elle conserva dans la diplomatie européenne jusqu'en 1898. Les Vénitiens améliorèrent grandement ses fortifications, et de nos jours, on peut encore voir le rempart qui fait par endroits quarante mètres d'épaisseur et la forteresse protégeant l'entrée du port.
Occupation ottomaneModifier
Le , après vingt-deux ans de siège, probablement le plus long de toute l'Histoire, qui coûtèrent la vie à 30 000 Crétois et 120 000 Turcs, l'amiral vénitien Francesco Morosini se rendit à l'Ottoman Ahmed Koprolu, et la ville passa sous domination ottomane.
Jusqu'en 1898, ce fut surtout une place forte (les Ottomans la nommaient Kandiye, les Grecs Megálo Kástro-la grande forteresse) et son activité économique déclina, au profit de La Canée. Il fallut donc attendre l'indépendance de la Crète sous l'égide de la communauté internationale pour relancer le tout.
Depuis l’autonomieModifier
Après le rattachement de la Crète à la Grèce en 1913, la population crétoise composée principalement de Turcs et de Grecs ne changea guère jusqu'en 1922. Après la « Grande Catastrophe", en Asie mineure, en 1922, fut décidé l'échange de population entre Grecs d'Asie et Turcs (principalement les turco-crétois). La population musulmane de l'île fut ainsi obligée de partir, vidant Héraklion et sa région de près de la moitié de sa population. L'installation des Micrasiates, Grecs d'Anatolie, a posé cependant de nombreux problèmes d'intégration — les Crétois acceptant mal l'arrivée de cette population aux mœurs différentes des leurs. Selon les registres de la ville, 17 463 réfugiés d'Asie mineure ont été enregistrés à Héraklion entre le et le [3]. À cette importante population s'ajoute celle venue de la mer Noire, évaluée pour la municipalité d'Héraklion à 2 550 personnes.
En 1941, la ville est envahie par les troupes aéroportées (Fallschirmjäger) de l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale (nom de code opération Merkur) .
AdministrationsModifier
Héraklion accueille l'ENISA (acronyme anglais de European Network and Information Security Agency soit l'Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information).
Culture, curiosités touristiquesModifier
L'urbanisme d'Héraklion déroute quelque peu. Au centre de la ville se côtoient églises byzantines, palais vénitiens, fontaines turques, bâtiments néoclassiques et immeubles de béton construits dans les années 1950. Détruite à plusieurs reprises, notamment en et durant la seconde guerre mondiale, Héraklion a eu les pires difficultés à gérer son développement. Pendant la junte militaire, des bâtiments vénitiens pourtant dans un état parfait ont été rasés[4]. La notion de patrimoine architectural n'est entrée que très récemment dans la mentalité hérakliote.
La préparation des Jeux olympiques d'été de 2004[5] et l'accession à la mairie de Giannis Kourakis ont énormément fait évoluer le paysage urbain d'Héraklion. Une partie du centre-ville est désormais piéton, les câbles électriques et téléphoniques sont systématiquement enterrés. Un effort considérable a été fourni pour améliorer le cadre de vie citadin.
Monuments et sites protohistoriquesModifier
Palais de CnossosModifier
Palais d'ArchánesModifier
Mont IouchtasModifier
Monuments byzantinsModifier
- Église d’Agía Ekateríni.
Monuments vénitiensModifier
Vieux portModifier
Il y subsiste quelques éléments de l'arsenal vénitien, dont la forteresse d'Héraklion.
Église Saint-MarcModifier
Elle sert aujourd'hui de pinacothèque municipale.
Monastère Saint-Pierre-et-Saint-PaulModifier
Il date du XIIIe siècle.
Église Saint-TiteModifier
Elle fût construite à l'époque byzantine puis profondément remaniée au XVe siècle par les Vénitiens.
Loggia vénitienneModifier
Quatre loggias se sont succédé au même endroit. Celle qui accueille, aujourd'hui, le conseil municipal, date de 1628.
La Candie vénitienneModifier
Elle était réputée pour son système d'approvisionnement en eau (aqueducs) et les nombreuses fontaines érigées par les familles aristocratiques de la ville.
Les fontainesModifier
La fontaine BéboModifier
Krini Bebo, Κρίνη Μπέμπο.
La fontaine MorosiniModifier
Krini Morozini, Κρίνη Μοροζίνη.
La fontaine SagredoModifier
Krini Sagredo, Κρίνη Σαγρέντο.
La fontaine PriuliModifier
Krini Priouli, Κρίνη Πριούλι.
Monuments modernesModifier
- Place de la Liberté (Platia Eleftherias, Πλατεία Ελευθερίας), centre de la vie des Hérakliotes.
MuséesModifier
Musée archéologique d'HéraklionModifier
(Archeologiko Moussio, Αρχαιολογικό μουσείο). Reconstruit après le tremblement de terre de 1951, le musée archéologique d'Héraklion abrite la plus importante collection au monde d'objets minoens. Une grande partie des fresques de Knossos y est conservée (une autre partie se trouvant au musée national archéologique d'Athènes). On peut y apercevoir des artefacts, en provenance de toute la Crète, datant de l'époque néolithique à l'époque romaine. Le musée a fonctionné au ralenti durant presque 10 ans en raison d’importants travaux d'entretien et d'agrandissement. Il a rouvert intégralement ses portes en .
Musée d'histoire naturelleModifier
(Moussio fysikis istorias, Μουσείο φυσικής ιστορίας) sur la faune et la flore de Crète.
Musée historiqueModifier
(Istoriko Moussio Kritis, Ιστορικό Μουσείο Κρήτης). Ce musée complète historiquement le musée archéologique. Il accueille des objets de Crète de l'époque romaine tardive au XXe siècle. On peut y voir notamment les dernières traces de la synagogue de la ville et y admirer l'importante collection d'icônes de l'école crétoise ainsi que deux œuvres attribuées à El Greco.
Instituts archéologiquesModifier
23e éphorie des antiquités préhistoriques et classiquesModifier
ΚΓ' εφορεία πρoϊστορικών και κλασικών αρχαιοτήτων.
13e éphorie des antiquités byzantinesModifier
ΙΓ' εφορεία βυζαντινών αρχαιοτήτων.
7e éphorie des monuments modernesModifier
7η εφορεία νεότερων μνημείων.
Institut archéologique de CrèteModifier
Archaiologiko institouto Kritis (Αρχαιολογικό ινστιτούτο Κρήτης).
Une antenne de l'école archéologique italienne d'AthènesModifier
Scuola archeologica italiana di Atene.
Équipements sportifsModifier
Stade olympique PankritionModifier
Stade Th. VardinogiannisModifier
Salle close du LidoModifier
Stade clos de basket du T.E.IModifier
PopulationModifier
La population de la ville est, aujourd'hui, estimée à 150 000 habitants[6].
ÉconomieModifier
Secteur primaireModifier
La forte croissance des exportations des produits agricoles d'Héraklion est la combinaison de deux phénomènes :
- Le dépôt d'appellations d'origine protégée auprès de l'Union européenne pour l'huile d'olive[7], le vin et les divers produits agricoles de la région d'Héraklion[8].
- La publicité par les diététiciens du monde entier du régime crétois.
Secteur secondaireModifier
Le secteur secondaire, en raison des faibles investissements, reste faiblement représenté dans l'économie hérakliote. Certaines industries d'Héraklion, toutefois, sont parmi les plus importantes de Grèce. L'entreprise Plastika Kritis (Πλαστικά Κρήτης), les plastiques de Crète est un des leaders balkaniques de la fabrication de plastique[9].
Secteur tertiaireModifier
L'économie de la ville d'Héraklion est principalement tournée vers le tourisme (hôtellerie, restauration, loisirs) et les services (transports maritimes, internet).
AéroportsModifier
L'aéroport Níkos-Kazantzákis est, en nombre de passagers, le second aéroport de Grèce. Il occupe la première place en nombre de charters. Cet aéroport est situé dans la municipalité de Néa Alikarnassós, à quatre kilomètres à l'est d'Héraklion. Les nuisances sonores, l'augmentation exponentielle du trafic des charters ont amené les autorités crétoises à réfléchir à des alternatives pour diminuer la gêne occasionnée par les avions. Deux solutions ont été envisagées: la première, de construire une piste d'atterrissage supplémentaire sur la mer, à Néa Alikarnassós; la seconde, de construire un nouvel aéroport, à trente kilomètres de la ville, à Kasteli. Au printemps 2009, le Ministère grec des Transports opta pour la deuxième solution, provoquant une levée de boucliers de la part des habitants de Kasteli. Le dossier est toujours, actuellement en négociation avec les autorités locales. Les travaux qui auraient dû commencer en 2010 ont été repoussés en 2011 en raison du changement de majorité au parlement grec. Les entreprises candidates à la construction de l'aéroport ont jusqu'au pour soumettre leur dossier[10]. Parmi les sociétés en lice, on compte Vinci [11], J&P Avax en collaboration avec Aéroports de Paris Management et la compagnie allemande Hochtief[12]
ÉducationModifier
À Héraklion se trouvent les écoles des sciences exactes et de la santé de l'université de Crète. Le campus de la ville compte 8000 étudiants. Héraklion abrite également l'ITE-FORTH (Ίδρυμα Τεχνολογίας και Έρευνας), à savoir, l’Institut de technologie et de recherche, un des plus grands centres de recherche de Grèce, ainsi que l’Institut pédagogique technique de Crète (avec 6500 étudiants)[6].
Personnages célèbresModifier
- Andreas Ritzos, (1422-1492), peintre
- Francesco Barozzi (1537-1604), humaniste vénitien
- Giorgos Klontzas, (1540-1607), hagiographe
- Domínikos Theotokópoulos, (1541-1614), dit Le Greco, hagiographe et peintre
- Vicenzos Kornaros, (1553-1613), écrivain
- Mélèce Syrigos (1586-1664], Théologien orthodoxe
- Théodoros Poulakis, (1622-1692), hagiographe
- Emmanuel Tzanes, (1610-1690), hagiographe
- Níkos Kazantzákis, (1883-1957), écrivain
- Sapfo Notara, (1907-1985), actrice
- Odysséas Elýtis, (1911-1996), poète, prix Nobel de littérature
- Giannis Markopoulos, (1939), compositeur
- Fótis Kafátos, (1940-2017), professeur de biologie, président du conseil européen de la recherche (CER)
- Yánna Angelopoúlou-Daskaláki, (1955-), personnalité politique et femme d'affaires
- Mýron Michaïlídis, (1968-), chef d'orchestre
- Giannis Smaragdis (1970-), cinéaste
QuartiersModifier
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BanlieueModifier
- Agía Iríni (Αγία Ειρήνη)
- Agia Marina (Αγία Μαρίνα)
- Ammoudara (Αμμουδάρα)
- Amnissos (Αμνισσός)
- Athanati (Αθάνατοι)
- Dafnés (Δαφνές)
- Finikia (Φοινικιά)
- Gazi (Γάζι)
- Giofyrakia (Γιοφυράκια)
- Karteros (Καρτερός)
- Kavrochori (Καβροχώρι)
- Néa Alikarnassós (Νέα Αλικαρνασσός)
- Skaláni (Σκαλάνι)
- Stavrákia (Σταυράκια)
- Syllamos (Σύλλαμος)
- Vasilíes (Βασιλειές)
- Voútes (Βούτες)
- Xirokambos (Ξηρόκαμπος)
ClimatModifier
Héraklion possède un climat méditerranéen très net. L’hiver est doux et humide, la température minimale moyenne est de 9 °C et la température maximale moyenne est de 15 °C. L'été est chaud et sec, la température minimale moyenne est de 22 °C et la température maximale moyenne est de 29 °C. La pluie tombe principalement en hiver et les chutes de neige sont inexistantes. Le vent souffle souvent (nord-ouest).
Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Jul | Aoû | Sep | Oct | Nov | Déc |
Maximum [°C] | 15,1 | 15 | 17,8 | 20,1 | 23,5 | 27,2 | 29,6 | 29,7 | 27,2 | 23,9 | 20,4 | 16,5 |
Minimum [°C] | 9,3 | 8,6 | 10,5 | 12,5 | 15,5 | 19,4 | 22,6 | 22,7 | 20,2 | 17,4 | 13,9 | 11 |
Précipitations (mm) | 97,4 | 85,1 | 27,5 | 27,5 | 10,6 | 0,1 | 0,7 | 2,7 | 13,7 | 35,4 | 62,9 | 110,8 |
Record [°C] | 24 | 28 | 33 | 37 | 38 | 46 | 41 | 40 | 39 | 36 | 31 | 27 |
Source weatheronline.gr[13]
Notes et référencesModifier
- (el) « Résultats du recensement de la population en 2011 »
- Sur une carte française du XIXe siècle, Héraklion est nommé « Mation » : cf. Το Ηράκλειο και η νομαρχία του, Héraklion, 2005, p.46.
- Evgenia Lagoudaki-Sasli, "Τo eidikon prosfygôn", Patris - 24 juillet 2003.
- Το Ηράκλειο και η νομαρχία του, Héraklion, 2005, p.115-116.
- Plusieurs matchs de football, dont la demi-finale, se sont déroulés à Héraklion.
- (grc) Δήμος Ηρακλείου
- « http://ec.europa.eu/agriculture/qual/fr/261_fr.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) http://ec.europa.eu/agriculture/qual/fr/260_fr.htm http://ec.europa.eu/agriculture/qual/fr/266_fr.htm
- Sélection géographique
- PLASTIKA KRITIS S.A. - Company Profile
- article en grec: http://www.inews.gr/39/mechri-19-oktovriou-i-katathesi-prosforon-gia-aerodromio-kritis.htm
- http://www.vinci.com/commun/presentations.nsf/2BED3E202956D4D1C12576DB0058CC67/$File/vinci-resultats-annuels-2009.pdf p.54
- article en grec
- Températures enregistrées entre janvier 2000 et décembre 2008
AnnexesModifier
Liens externesModifier
- Site officiel
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :