Guillaume Hugues des Baux

Guillaume Hugues ou Guilhem Uc, seigneur de Marignane, est un des plus anciens seigneurs des Baux, entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle. Il est fils d'Hugues Ier, le premier de la famille à porter le nom des Baux, et d'Enaurs ou Inauris, de Cavaillon[1] ou d'Apt[2]. Dans ce dernier cas, Inauris serait la fille de Guillaume I d'Agoult, seigneur d’Apt, et de Adalais de Reillane.

Guillaume Hugues des Baux
Biographie
Décès
Activité
Père
Mère
Inauris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Vierne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Blason

Biographie

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Contrairement à son père, il ne reprend pas le patronyme des Baux, chose que fera son fils Raymond[3].

Avec son épouse, il achète une propriété à Pons-de-Rians à sa femme Adalgarde, suivant une charte de 1046, mais dont la date est suspecte en raison du fait que Guillaume Hugues est né entre 1030 et 1045. En 1091, il donne une propriété qui lui vient de son père à l'église Saint-Trophime d'Arles[2].

En 1095 il part, avec son épouse Vierna et ses fils Raymond Ier (4e seigneur des Baux) et Guillaume, pour prendre part à la première croisade, à la suite de Raymond IV de Saint-Gilles[4], comte de Toulouse son grand ami. En 1103, sur le mont Pérégrin, il sera parmi les témoins à la donation que le comte de Toulouse fera de la moitié de Gibellet (Jbeil près de Tripoli) à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille.

En 1105, il cède dix ans de revenus de son territoire de Brezanne en faveur de l'église Saint-Paul du Mausolée, puis repart peu après en Terre sainte. Il meurt à Tripoli en 1105[3],[5].

Famille

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Il a épousé une Vierne[6], morte après 1110[2]. Pierre Conso précise son nom en Vierna de Pasquière[3]. Ils ont eu :

  • Hugues, qui en 1091 donne une partie de ses biens à l’église de Saint-Trophime d’Arles[2] ;
  • Raymond Ier (mort en 1150), seigneur des Baux[2],[3],[6] ;
  • Guillaume, qui meurt au Liban, pendant l’été 1104, très probablement en défendant, avec d’autres provençaux, un château situé près du mont Pérégrin qui était attaqué par les soldats d’Ibn Ammar, seigneur de Tripoli ;
  • Ponce (Poncia), mariée le à Guillaume Renouard de Mezenas[2].

Ascendance

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Notes et références

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  1. selon Pierre Conso (Conso 2010, p. 40).
  2. a b c d e et f Les seigneurs des Baux sur Medieval Lands, un projet de la Foundation for Medieval Genealogy.
  3. a b c et d Conso 2010, p. 43.
  4. (Pezet 1982, p. 137).
  5. Des auteurs proposent des dates plus tardives. Ainsi selon le Manuel de Chronologie, il serait mort vers 1051 et selon J. Marchans, vers 1060. Chasot le considère encore vivant en 1127.(Pezet 1982, p. 374)
  6. a et b (Pezet 1982, p. 374).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Benjamin Guérard, Cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille, Paris 1857.
  • Louis Barthélemy, Recherches historiques et généalogiques sur la maison des Baux, Tours 1879.
  • Louis Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison des Baux, Marseille 1882.
  • George de Manteyer, La Provence du Ier au XIIe siècle, Gap 1926.
  • [it] Antonello del Balzo di Presenzano, A l'asar Bautezar! I del Balzo ed il loro tempo, Napoli 2003.
  • Pierre Conso, Les Seigneurs des Baux. Xe – XVe siècles, Tarascon, éd. des Consuls, .
  • Alexandre Dumont-Castells, Les Baux et leur vallée, Xe – XVe siècles, tome 1, Leur terroir, leurs domaines, leurs gentilshommes, éditions Jean-Marie Desbois - Généprovence, Les Baux-de-Provence, 2014.
  • Maurice Pezet, Les belles heures du Pays d'Arles, Ed. Jeanne Laffitte, (ISBN 2-86276-055-2)

Article connexe

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