Guillaume Couronnat

militaire français

Guillaume Couronnat est un marin français, né le à Cussac (Buisson-de-Cadouin, Dordogne, France) et mort le à Port-Louis (Île Maurice)[1],[2].

Guillaume Couronnat
Biographie
Naissance
Décès
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Port-LouisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Biographie modifier

Couronnat, officier de la marine royale en 1778, participe à la campagne du comte Charles Henri d'Estaing sur la frégate « La Blanche » (1778). À l’assaut de La Grenade, il est blessé. Le vice-amiral d'Estaing lui confie alors le commandement d’une flûte avec laquelle il remplit plusieurs missions d’une manière satisfaisante[1]. Il se trouve à Charleston (alors Charlestown) lorsque cette ville est assiégée, il « se distingue dans diverses rencontres contre les Anglais et ne rend son bâtiment que criblé de coups de canon »[2]. En 1780 il reçoit un brevet de « Lieutenant de Frégate en pied », probablement en récompense de sa belle conduite en Amérique. La même année, il reçoit le commandement de la gabarre du Roi « la Bretonne ». En 1783, il occupe les fonctions de « second officier de port » à Bordeaux. Couronnat devient ensuite sous-lieutenant de vaisseau (1786). Probablement au cours d'un voyage aux Indes, ayant «attrapé les fièvres», il meurt à Port Louis le de la même année[1],[2].

Il est membre de la Société des Cincinnati en raison de sa participation à la guerre d’Indépendance d’Amérique[3].

Il épouse Jeanne Martin, guillotinée à Bordeaux le pour avoir caché des prêtres réfractaires[2]. Leurs filles Marguerite et Jeanne épousent respectivement Jean-Baptiste et Arnaud Tandonnet, fondateurs de la Maison d’armement « Tandonnet Frères » à Bordeaux[1].

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

  • Emmanuel Aubert, Les Tandonnet, armateurs bordelais : 1796-1904, Bordeaux, William Blake et Co, , 184 p. (ISBN 2-905810-87-4).
  • Jacques Tandonnet, Histoires de Famille, Bordeaux, William Blake et Co, , 66 p.
  • H. Lamant et F. de Saint-Simon, Armorial des Cincinnati de France, Contrepoint, .
  • Journal Politique ou Gazette des Gazettes, Paris, Bouillon, (lire en ligne), p. 62-63.