Graphorrhée
La graphorrhée (graphomanie ou scribomania ; du grec γραφειν — « écrire »[1] et μανία — folie) désigne une impulsion irrésistible d'écrire[2],[3]. Lorsque le terme est utilisé dans un contexte psychiatrique spécifique, il désigne une condition mentale morbide dans laquelle un patient peut écrire de manière compulsive une succession de lignes manuscrites incompréhensibles et confuses[4]. Le terme « graphomanie » a été utilisé pour la première fois au début du XIXe siècle par Esquirol et, plus tard, par Eugen Bleuler, et est devenu plus ou moins utilisé[5]. La graphomanie est comparable à la « typomanie », un trouble compulsif dans lequel un individu souhaite voir son nom dans une publication ou qui écrit de manière compulsive pour que son ouvrage soit publié[6].
Notes et références
modifier- Graphic, etymology Etymologyonline.com
- (en) Graphomania Medicine world
- Scribomania, Everything 2, 21 avril 2007
- (en) J. Drever, A Dictionary of Psychology, Harmondsworth, Penguin Books, 1954.
- (en) « The habit of excessive writing, of explaining, amplifying, and reiterating, of letter making and pamphleteering, forms a morbid symptom of known as "graphomania". Some men may overload their natural tendency to write, but a certain class of lunatics use nearly all their mental activities in this occupation, to the endless annoyance of their friends, relatives and physicians. »« Bryan's Mental Condition. One Psychiatrist’s View », dans The New York Times, 27 septembre 1896.
- (en) « Typomania », definition.
Annexes
modifierVoir aussi
modifierArticle connexe
modifier- Première Ligne, roman où le personnage principal, Cyril Cordouan, souffre de graphorrhée