Gouvernement Ferdinand Sarrien

Le gouvernement Ferdinand Sarrien est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Gouvernement Ferdinand Sarrien

Troisième République

Description de l'image defaut.svg.
Président de la République Armand Fallières
Président du Conseil Ferdinand Sarrien
Formation
Fin
Durée 7 mois et 6 jours
Composition initiale
Coalition PRRRS - ARD - RI - SI
Représentation
VIIIe législature
295  /  589
IXe législature
337  /  585
Ferdinand Sarrien.

Composition

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Portefeuille Titulaire Parti
Président du Conseil Ferdinand Sarrien PRRRS
Ministres
Ministre de la Justice Ferdinand Sarrien PRRRS
Ministre des Affaires étrangères Léon Bourgeois PRRRS
Ministre de l'Intérieur Georges Clemenceau RI
Ministre des Finances Raymond Poincaré ARD
Ministre de l'Instruction publique et des Cultes Aristide Briand SI
Ministre de la Guerre Eugène Étienne ARD
Ministre de la Marine Gaston Thomson ARD
Ministre des Colonies Georges Leygues ARD
Ministre des Travaux publics, des Postes et Télégraphes Louis Barthou ARD
Ministre du Commerce, du Travail et de l’Industrie Gaston Doumergue PRRRS
Ministre de l'Agriculture Joseph Ruau RI
Sous-secrétaires d’État
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur Albert Sarraut PRRRS
Sous-secrétaire d'État aux Postes et Télégraphes Alexandre Bérard RI
Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts Étienne Dujardin-Beaumetz RI

Politique menée

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Ce ministère regroupe de fortes personnalités : Aristide Briand ; Georges Clemenceau ; Léon Bourgeois ; Louis Barthou ; Gaston Doumergue et Raymond Poincaré.

Aristide Briand parvient à régler les suites de la loi de 1905, en ordonnant de suspendre les inventaires en cas de résistance. Le ministre de l'intérieur Georges Clemenceau, dont c'est la première expérience gouvernementale, à près de 65 ans, et qui sera appelé à la présidence du Conseil par le président de la République Armand Fallières le . Dès le , il fait face à d'importants mouvements sociaux et se déclare le "premier flic de France"[1], Il réprime ainsi très sévèrement la grande grève des mineurs du Nord, causée par la mort de 1.099 d'entre eux lors de la Catastrophe de Courrières, et au cours de laquelle un officier de cavalerie est tué, et des femmes de mineurs emprisonnées, n'hésitant pas à utiliser la troupe pour disperser les ouvriers. Le ministère enterre également l'Affaire Dreyfus. Le , Alfred Dreyfus est réintégré dans l'armée au rang de chef d'escadron tandis que les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

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Ferdinand Sarrien démissionne le , pour raisons de santé. Le , Armand Fallières nomme Georges Clemenceau à la présidence du Conseil.

Notes et références

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  1. « Premier flic de France - Wiktionnaire, le dictionnaire libre », sur wiktionary.org (consulté le ).