Giuseppe Fioravanzo
Giuseppe Fioravanzo (né le à Monselice et mort le à Rome) est un amiral italien.
Giuseppe Fioravanzo | ||
Giuseppe Fioravanzo dans les années 1940. | ||
Naissance | Monselice, royaume d'Italie |
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Décès | (à 83 ans) Rome, Italie |
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Origine | Italien | |
Allégeance | Royaume d'Italie | |
Grade | Ammiraglio di squadra | |
Années de service | 1912 – 1959 | |
Conflits | Guerre italo-turque Première Guerre mondiale Guerre d'Espagne Seconde Guerre mondiale |
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Faits d'armes | Bataille de l'Atlantique Bataille du cap Matapan Opération Harpoon Opération Vigorous Campagne d'Italie |
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Distinctions | Médaille de la valeur militaire Croix du Mérite de la guerre Ordre militaire d'Italie Médaille de la Victoire inter-alliée Ordre du Mérite de la République italienne |
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Biographie
modifierGiuseppe Fioravanzo entre à l'Accademia Navale di Livorno en 1909 et est fait sous-lieutenant (Guardiamarina) en 1912. Lors du déclenchement de la guerre italo-turque, il était alors cadet à bord du cuirassé Benedetto Brin[1].
Il est considéré l'un des « intellectuels » de la Regia Marina, avec les amiraux Bernotti et Di Giamberardino, étant l'un des principaux auteurs de l'élaboration de la doctrine navale italienne entre les deux guerres mondiales. Après avoir servi avec distinction pendant la guerre italo-turque et la Première Guerre mondiale, à partir des années 1920, il commence une carrière de théoricien naval et écrivain tout en poursuivant sa carrière militaire[1].
En 1936, alors que l'Italie est impliquée dans la guerre d'Espagne aux côtés des nationalistes, il reçoit la tâche de bloquer le canal de Sicile afin d'empêcher les navires logistique soviétiques d'atteindre les ports républicains par la Méditerranée. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, après avoir été promu au grade d'amiral de division, il occupe divers postes de l'État-major italien[1].
En 1943, à la suite de l'armistice de Cassibile mettant fin aux hostilités entre le royaume d'Italie et les Alliés, il fait partie d'une commission chargée d'épurer le personnel de la Regia Marina qui avait sympathisé avec les idéaux fascistes[1].
Après la guerre, il dirige le Bureau historique de la marine italienne pendant de nombreuses années et publie des ouvrages sur sa vision de la guerre, tels que La guerra sul mare e la guerra integrale (certains seront publiés à titre posthume). Il meurt à Rome le . Comme le souhaitait son dernier vœu, l'ensemble de ses archives personnelles ont été données aux archives historiques de la commune de Monselice[1].
Promotions
modifier- Guardiamarina (1912)
- Sottotenente di Vascello (1914)
- Primo Tenente di Vascello (1916)
- Tenente di Vascello (1918)
- Capitano di corvetta (1923)
- Capitano di fregata (1928)
- Capitano di vascello (1934)
- Contrammiraglio ()
- Ammiraglio di Divisione (1940)
- Ammiraglio di squadra (1953)
Distinctions
modifierNotes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Giuseppe Fioravanzo » (voir la liste des auteurs).
- (it) Walter Polastro, « Fioravanzo Giuseppe in "Dizionario Biografico" », sur treccani.it, (consulté le ).
Références bibliographiques
modifier- Franco Bargoni. L'intervento navale italiano nella guerra civile spagnola. Parte III. Rivista Italiana Difesa N° 3, mars 1987, pp. 84–92 ;
- Franco Bargoni, Franco Gay. Corazzate classe Vittorio Veneto. Parte II. Edizioni Bizzarri, Rome 1973;
- Franco Bargoni, Franco Gay. Corazzate classe Caio Duilio. Edizioni Bizzarri, Rome 1973;
- Enrico Cernuschi. Obiettivo Palermo. Storia Militare N° 119, August 2003, pp. 14–21 ;
- Giuseppe Fioravanzo. L'organizzazione della Marina durante il conflitto. Tomo II. Evoluzione organica dal 10-6-1940 al 8-9-1943. Rome, U.S.M.M., 1975;
- Aldo Fraccaroli. L'ammiraglio Giuseppe Fioravanzo. Aviazione e Marina N° 125, Septembre 1975, p. 17 ;
- Giorgio Giorgerini. La guerra italiana sul mare. La Marina tra vittoria e sconfitta, 1940–1943. Milan, Mondadori, 2001, (ISBN 88-04-50150-2);
- Walter Polastro. Giuseppe Fioravanzo in Dizionario biografico degli italiani, XLVIII, Istituto della Enciclopedia Italiana, Rome, 1997, pp. 114–116 ;
- Gianni Rocca. Fucilate gli ammiragli. La tragedia della marina italiana nella seconda guerra mondiale. Milan, Mondadori, 1987, (ISBN 88-04-43392-2).
Liens externes
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