Giovanni Ghisolfi
Giovanni Ghisolfi né en 1623 et mort le , est un peintre italien baroque, spécialisé dans les paysages architecturaux avec ruines.
Biographie
modifierNé à Milan, il s'est d'abord formé avec son oncle, Antonio Volpino.
En 1650 à vingt-sept ans, il est parti à Rome avec son ami artiste Antonio Busca, auprès de Salvator Rosa, où il a l'occasion de connaître la peinture de Pierre de Cortone[1]. Il y a peint des paysages avec des ruines de la Rome antique, veduta et capricci. Ces toiles déjà très connues et demandées par les collectionneurs contemporains, furent redécouvertes avec la montée du néoclassicisme au milieu du XVIIIe siècle.
À son retour en Lombardie en 1661, il a réalisé des fresques dans une chapelle de la Chartreuse de Pavie, représentant des Scènes de la vie de saint Benoît.
Puis en 1664, il fut appelé à Vicence pour exécuter une série de fresques de paysages décoratifs dans les palais Trissino (it) et Giustiniani Baggio[2]. Il a peint aussi dans le Palais Borromeo Arese (it) à Cesano, et dans la Villa Reati à Lissone[3].
Sa dernière activité se déroule à Milan et à Varèse. A Milan, il réalise une des rares représentations de la Libération de saint Pierre dans la peinture d'église. Elle y est conservée à Santa Maria della Vittoria (it)[1],
A Varèse, à la demande du cardinal Luigi Omodei et de son frère banquier Emilio Omodei, il a décoré la quatrième chapelle du mont sacré du Rosaire, un des lieux des Sacri Monti, et les voûtes de la basilique de San Vittore. Il a aussi réalisé quelques fresques, aujourd'hui perdues, dans la Villa Litta Modignani (it) de Vedano al Lambro[1].
À la demande de la famille Beroldingen, il a créé le retable de l'autel de l'église des Saints Biagio et Macario à Magliaso. Il y a représenté le Miracle de saint Blaise.
Son neveu, Bernardo Racchetti de Milan (1639-1702) a étudié avec lui.
Œuvres
modifier- Le Triomphe de Silène - Musée des Beaux-Arts de Narbonne [4]
- Paysage avec ruines et scène de sacrifice, huile sur toile, 81 × 115 cm, musée des Offices, en dépôt à la Direction archéologique de Toscane. Appartenait au prince Ferdinand de Médicis au début du XVIIIe siècle[5].
- Prières et offrandes aux dieux dans un palais en ruines, huile sur toile, 73x106 cm, Musée Jeanne d'Aboville de La Fère
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Giovanni Ghisolfi » (voir la liste des auteurs).
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Giovanni Ghisolfi » (voir la liste des auteurs).
- Raffaella Bentivoglio Ravasio, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 631
- Palais Giustiniani Baggio
- Villa Réati à Lissone
- « Oeuvre : Précisions - Le triomphe de Silène Ruines d'architecture (titre ancien) », sur webmuseo.com (consulté le ).
- Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 436
Bibliographie
modifier- (en) Rudolf Wittkower, Art and Architecture in Italy, 1600-1750, Penguin Books, , 350 p.
- B. Anderes, Guida d'Arte della Svizzera Italiana, Edizioni Trelingue, Lugano-Porza 1980, 235-236.
- AA. VV., Guida d'arte della Svizzera italiana, Edizioni Casagrande, Bellinzona 2007, 401-402.
- (en) Bénézit, , 20608 p. (ISBN 978-0-19-977378-7 et 9780199899913, lire en ligne)
- (en) Marco Carminati, Grove Art Online, (ISBN 978-1-884446-05-4, lire en ligne)
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Giovanni Ghisolfi sur Artnet