Giovanni Antonio di Mayo

Giovanni Antonio di Mayo est un compositeur d’origine napolitaine, actif à Lyon et à Genève vers 1565-1570.

Giovanni Antonio di Mayo
Biographie
Naissance
Activité

Biographie modifier

Ce musicien est d’origine napolitaine ; les seuls éléments dont on dispose sur lui proviennent de ses éditions (livres, privilèges, permission).

Il se fait connaître à Lyon en 1567 lors de l’édition de son premier livre de madrigaux à quatre voix. Il demeure encore dans cette ville en , lorsqu’il reçoit un privilège royal pour l’impression de ses œuvres[1].

Il est également repéré à Genève en avril 1570 lorsqu’il demande au Conseil de pouvoir imprimer des chansons spirituelles de sa composition avec un privilège pour deux ans. Cette permission est d’abord refusée, puis accordée[2].

Œuvres modifier

 
Le Primo libro de Di Mayo (Lyon, 1567)
  • Il primo libro di madrigali a quattro voci, nuovamente da lui composti, et con somma diligentia corretti, et posti in luce. Lyon : Antoine Cercia, 1567. 4 vol. 4° oblong[3]. L’œuvre est écrite sur des textes de Pétrarque, Jacopo Sannazaro, Pietro Bembo et Ludovico Ariosto. Les deux premiers ont eu un lien particulier avec Naples.
  • Il n’y a pas de trace que les chansons spirituelles citées ci-dessus ont bien été imprimées.

Notes et références modifier

  1. Guillo 1991 Doc. 42, d’après Lyon ADR : Livre du Roi, BP 3644, f. 34r-34v. C'est cet acte qui le cite comme "musicien neapolitain demeurant en nostre ville de Lyon".
  2. Guillo 1991 Doc. 41, d’après Genève AEG : RC LXV, f. 59v.
  3. RISM M 1487, Nuovo Vogel 820, Guillo 1991 n° 81.

Bibliographie modifier

  • Frank Dobbins. Music in Renaissance Lyons. Oxford : Oxford University Press, 1992.
  • Laurent Guillo. Les éditions musicales de la Renaissance lyonnaise. Paris : Klincksieck, 1991.
  • Emil Vogel, Alfred Einstein, François Lesure et Claudio Sartori. Bibliografia della musica italiana vocale profana pubblicate dal 1500 al 1700 : Il Nuovo Vogel. (3 vol.). Pomezia, 1977.
  • Giuseppe Gerbino. The Madrigal and its outcasts: Marenzio, Giovannelli, and the revival of Sannazaro's Arcadia. In The Journal of Musicology 21/1 (2004) p. 3-45.

Articles connexes modifier