Gianantonio Guardi

peintre italien

Gianantonio Guardi ou Giovanni Antonio Guardi, né à Vienne le et mort à Venise le , est un peintre italien du XVIIIe siècle. Il est le fils du peintre Domenico Guardi.

Gianantonio Guardi
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
VeniseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Lieu de travail
Mouvement
Famille
Guardi family (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Maria Claudia Pichler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Maria Cecilia Guardi (d)
Francesco Guardi
Niccolo Guardi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Gianantonio Guardi fréquente d'abord l'atelier de son père Domenico avant de se mettre en 1716 à l'école de Pittoni.

À la mort du père, en tant qu'aîné, il prend la direction de l'atelier et dirige ses frères, Nicolo Guardi et Francesco Guardi.
Ils collaborèrent à la réalisation de plusieurs œuvres à caractère religieux.

De 1730 à 1745, sur commande de Johann Matthias von der Schulenburg, militaire autrichien et grand collectionneur d'art, il exécute de nombreuses copies de portraits de dirigeants européens et de tableaux de maîtres vénitiens du passé[1].

Actif essentiellement à Venise, il fut un des premiers membres de l'Académie nouvellement fondée où il entra en 1756 comme peintre de figures, sûrement grâce à l'intervention de son beau-frère Giambattista Tiepolo, marié avec sa sœur Cecilia.

Francesco Casanova fut un de ses élèves.

Son style, à effets décoratifs, révèle l’influence de Giovanni Battista Piazzetta par ses couleurs lumineuses et celle de Sebastiano Ricci dans la fine technique du trait.

Provenance : Le tableau a été découvert en 1994 dans une chapelle vouée au culte protestant située aux Andelys. Cette chapelle dite La Chapelle de la soie était dans l'enceinte de la manufacture textile, La Soie fondée par Jean-Baptiste Hamelin. Avant la destruction de l’édifice, dans les années 1990, la toile y fut décrochée. Après expertise, elle fut attribuée à Gian Antonio Guardi par Pierre Rosenberg et déposée dans la collégiale N.D. des Andelys, puis fit partie de l'exposition Le siècle de Tiepolo, 2001-2003, présentée au musée des Beaux-arts de Lille et au musée des Beaux-arts de Lyon, n° 34 du catalogue, notice par Nathalie Volle. Par la suite, pour des raisons de sécurité, elle fut déposée à son emplacement actuel.


Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Gianantonio Guardi » (voir la liste des auteurs).
  • À propos du tableau des Andelys voir ce blog : [1], photographie du tableau en première page, article en page 4.
  1. Giovanna Nepi Sciré, « Biographies », dans La Peinture dans les Musées de Venise, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 978-2-8099-0019-4), p. 582
  2. Bague, Ca' Rezzonico
  3. a et b Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les Musées de Venise, Editions Place des Victoires, , 605 p. (ISBN 978-2-8099-0019-4), p. 414-416