Georges-Élie Amyot

personnalité politique canadienne

Georges-Élie Amyot
Illustration.
Fonctions
Conseiller législatif de De la Durantaye

(18 ans, 2 mois et 20 jours)
Prédécesseur Édouard Burroughs Garneau
Successeur Alfred-Valère Roy
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Augustin
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès Palm Beach
Parti politique Parti libéral du Québec
Profession Homme d'affaires

Georges-Élie Amyot, né le à Saint-Augustin et mort le à Palm Beach, est un homme d'affaires et un homme politique québécois.

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Il est le fils de Dominique Amyot, cultivateur, et de Louise Nolin. Il étudie à l'Académie commerciale de Québec. Il occupe d'abord le poste de commis auprès du sellier Louis Girard. Il travaille ensuite jusqu'en 1874 aux côtés de son futur beau-père, Louis Tanguay. De 1877 à 1879, il travaille à Montréal dans le commerce de la quincaillerie et de la chaussure. De 1879 à 1885, de retour à Québec, au sein de Jos. Amyot et Frères.

Hommes d'affaires éminent modifier

 
Usine Dominion Corset

En 1885, il fonde une « maison de nouveautés ». Il s'associe l'année suivante à M. Dyonnet dans la fondation d'une manufacture de corsets. Celle-ci deviendra la Dominion Corset. Dans les années suivantes, il élargit ses affaires en ouvrant une fabrique de boîtes (1894) ainsi que la brasserie Fox Head (1895).

Son implication l'amène à assumer les rôles de président de la Quebec Paper Box Company, de la Dominion Corset Company et de la Canada Corset Steel Company. Du côté bancaire, il sera également président de la Banque nationale et vice-président de la Banque d'économie de Québec. Il est aussi directeur de la National Breweries, de la Title and Guarantee Trust et de la Quebec, Saguenay and Chibougamau Railroad. Son implication dépasse également le cadre industriel et il participe à de nombreuses associations civiles. En 1902, il est président de l'Association des manufacturiers de la province de Québec, puis président de Chambre de commerce de Québec de 1906 à 1907. Il sera également président de la section québécoise de l'Ambulance Saint-Jean.

Politique modifier

Le , il est candidat libéral lors d'une élection partielle dans la circonscription de Québec à la Chambre des communes du Canada. Il ne parvient pas à se faire élire. Il est nommé conseiller législatif de la division de De la Durantaye le . Il conservera ce poste jusqu'à sa mort.

Postérité modifier

 
Mausolée de Georges-Élie Amyot au cimetière Notre-Dame-de-Belmont.

Alors au sommet de sa carrière d'hommes d'affaires, Amyot est un important spéculateur immobilier de la ville Québec, mais aussi du Canada. Il cède en 1924 la Dominion Corset à son fils, Louis-Joseph-Adjutor Amyot. La compagnie prospère durant 102 ans, jusqu'à son rachat en 1988 par l'entreprise Wonderbra[1]. Décédé en Floride en 1930, il est inhumé au cimetière Notre-Dame-de-Belmont le .

De nos jours, le principal héritage d'Amyot est sans doute l'Usine Dominion Corset, bâtiment emblématique de l'architecture industrielle dans la basse-ville de Québec, aujourd'hui occupé par l'Université Laval.

Distinctions modifier

Voir aussi modifier

  • (en) Gaétan Frigon: Georges-Élie Amyot, manufacturer, businessman, and philanthropist, en Legacy. How french Canadians shaped North America. McClelland & Stewart, Toronto 2016; réimpr. 2019 (ISBN 0771072392) p 79 – 82

Liens externes modifier

Références modifier

  1. Ville de Quebec, héritage; consulté le 21 octobre 2019