George Nicol Gordon

missionnaire protestant canadien
George N. Gordon
Rev. George N. Gordon and Ellen Catherine Powell, his wife.png
George Nicol Gordon et sa femme Catherine Powell
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
signature de George Nicol Gordon
Signature

George Nicol Gordon, né en 1822 à Cascumpeque et mort assassiné le à Erromango, est un missionnaire protestant canadien.

BiographieModifier

Né à Cascumpeque près d'Alberton (Île-du-Prince-Édouard) de John Gordon et de Mary Ramsay, tous deux d'ascendance écossaise, il est d'abord pasteur à Halifax avant de partir en mission évangélisatrice aux Nouvelles-Hébrides en 1855. Il s'installe ainsi à Erromango en 1857 où il convertit une quarantaine d'indigènes au christianisme. Cependant, en mars 1861, les marchands de bois de santal exposent intentionnellement les indigènes à la rougeole. Gordon passe la plupart de son temps à s'occuper d'eux, mais deux enfants d'un des chefs de l'île meurent sous sa garde. Convaincu qu'il les a mis à mort, le père des enfants réunit un groupe de guerriers et l'assassine avec sa femme et son fils le 20 mai 1861[1].

Son frère, James Douglas Gordon (1832-1872) sera assassiné dans le même lieu quelques années plus tard.[2].

Jules Verne le mentionne dans son roman L'Île à hélice (partie 2, chapitre XI) mais fait erreur en écrivant qu'il fut tué en 1869[3].

Notes et référencesModifier

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