Geoffroy de Ferrières de Sauveboeuf

Geoffroy de Ferrieres de Sauveboeuf
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 103 ans)
AngersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Gaston Armand Geoffroy de Ferrières de SauvebœufVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Autres informations
Grade militaire
Distinctions

Geoffroy de Ferrières de Sauveboeuf, né le à Olivet (Loiret) et mort le à Angers, est un militaire français.

Biographie modifier

Après avoir rejoint le Prytanée Militaire de La Flèche le , il est reçu à Saint-Cyr le sous la promotion Joffre puis est engagé volontaire pour 8 ans. Il est affecté au groupe aérien régional numéro 553 à Strasbourg en [1]. Breveté de pilote le , il est affecté à l'État-major des Forces aériennes numéro 24 comme capitaine la même année. Il est ensuite affecté par message téléphone à différents rôles toujours dans l’armée française jusqu’à son départ en Afrique pour rejoindre les Forces aériennes de l’Afrique occidentale française le . Il y restera jusqu’en 1943 où il part pour la Grande-Bretagne et rejoint les Forces aériennes françaises libres pour faire partie des Groupes lourds[2] (bombardiers Halifax[3]).

Capitaine navigateur, il est porté disparu après le crash de son avion en Allemagne le [4].

Il est fait prisonnier au camp de Nuremberg d'où il s’évade le et rejoint les lignes alliées. Il y sera nommé commandant[1]. Il rejoint le Centre de rassemblement aéronautique du personnel le . Le , il devient chef du 1er bureau de l’État Major de l'Armée de l’air. Le , il est affecté à Washington au Pentagone pour mission spéciale (IHEDN– Stagiaire – participation Air au groupe permanent 31-117).

Le , il est nommé au grade de général, sous-chef de l’État Major Inter-Armée[1] et retourne en France. Il est envoyé en 1962 à Constantine pour assurer le départ des équipes françaises d’Algérie[5]. Il sera nommé commandeur de l’Étoile Noire pour cela, car il fut le dernier officiel français à quitter la ville et s'assurera que les 4 cloches de la cathédrale (mémoires historiques) seront rapatriées en France[6].

Le , il est nommé directeur du Centre d’enseignement supérieur aérien et commandant de l’École supérieure de guerre aérienne. Atteint par la limite d’âge, il est mis en congé définitif le [1].

Famille modifier

Geoffroy de Ferrières de Sauveboeuf se marie le vendredi à Saint-Florent-le-Vieil avec May de Renéville lors d'une courte permission, un mois et demi après le début de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont eu 6 enfants par la suite.

Il meurt le à l’âge de 103 ans.

Il est enterré à Jarzé en Anjou (France).

Décorations modifier

États de Services modifier

  • 13 campagnes de guerres
  • 1 captivité (1945)
  • 1 évasion (1945)
  • 43 missions extérieures

Références modifier

  1. a b c et d Etats des Services - Personnel Officier - Ministère des Armées - Cabinet Militaire - Bureau des Officiers Généraux, délivré à Paris le 30 Décembre 1966
  2. yohanzm, « Hommage aux Groupes Lourds Francais, Tribute to the French Heavy Bomber - Bomber Command RAF », (consulté le )
  3. « Halifax Groupes Lourds Français Squadrons 346 et 347 R.A.F », sur halifax346et347.canalblog.com (consulté le )
  4. Equipage du Cne Bresson. Sq.347 - 16/17.1.1945 - NA572 - Fairey Aviation - 9.6. au 18.7.1944.[1] : Cne Bresson +, Cne de Sauvebeuf, Lt Rona, Adjt Rabier, Sgt Kannengiesser, Sgt/C Poilbout +, Sgt Martin. Mission sur Magdebourg. Le Halifax du capitaine Bresson est abattu par la Flak. Le Cne Bresson et le Sgt/c Poilbout restent prisonniers de l'avion qui s'écrase au sol. Les 5 autres membres de l'équipage sont sains et saufs.
  5. Abderahmen Moumen, De l’Algérie à la France. Les conditions de départ et d’accueil des rapatriés, pieds-noirs et harkis en 1962, Perpignan, BDIC, , p. 108
  6. L'ancienne prieurale du Cunault, joyau architectural de l'Anjou construite au XIe siècle, abrite les quatre cloches qui carillonnaient autrefois au clocher de la cathédrale de Constantine en Algérie.

Bibliographie modifier

  • Bruno de Ferrières de Sauveboeuf, Geoffroy de Ferrieres de Sauveboeuf (1912-2016)... et la Joffre s' éteint !, 155 pages, 2017