Gare de Réville

gare ferroviaire française

Réville
Image illustrative de l’article Gare de Réville
Station de Réville au début des années 1900.
Localisation
Pays France
Commune Réville
Adresse Rue de la Gare
Coordonnées géographiques 49° 37′ 13″ nord, 1° 15′ 54″ ouest
Gestion et exploitation
Services fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Valognes Montebourg à Saint-Vaast et à Barfleur
Altitude 8 m
Historique
Mise en service
Fermeture 1951
Géolocalisation sur la carte : Manche
(Voir situation sur carte : Manche)
Réville
Géolocalisation sur la carte : Basse-Normandie
(Voir situation sur carte : Basse-Normandie)
Réville
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Réville

La gare de Réville est une gare ferroviaire française, fermée et désaffectée, de la ligne de Valognes Montebourg à Saint-Vaast et à Barfleur. Elle est située sur le territoire de la commune de Réville dans le département de la Manche, en région Normandie.

Construite et mise en service en par la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD) elle est, en 1926, rachetée par le département et confiée en affermage à la Compagnie des chemins de fer normands (CFN). Elle est fermée, comme la ligne, en 1950.

Situation ferroviaire modifier

Établie à 8 mètres d'altitude, la gare de Réville est située au point kilométrique (PK)029 de la ligne de Valognes Montebourg à Saint-Vaast et à Barfleur, entre les gares de Saint-Vaast-la-Hougue (s'intercale l'arrêt d'Anneville-en-Saire) et de Valcanville - Anneville[1].

Histoire modifier

C'est en 1880, que la création d'un arrêt de chemin de fer sur le territoire de la commune de Réville prend corps, lors de sa séance du , le conseil général est informé qu'il est notamment prévu de construire « une halte à Réville » qui se situe sur la deuxième section du chemin de fer de Valognes Montebourg à Saint-Vaast et à Barfleur, entre Saint-Vaast et Barfleur. L'emplacement de cette halte a donné lieu à une réclamation, lors de l'enquête. Cette remarque justifiée nécessite une légère modification du tracé ce qui repousse le projet définitif pour cette section[2].

La gare de Réville est mise en service le [3] par la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD), lorsqu'elle ouvre officiellement à l'exploitation sa ligne à deux branches de Valognes Montebourg à Saint-Vaast et à Barfleur[4].

En 1926, le département de la Manche rachète la ligne, avec la gare, et en confie l'exploitation, par affermage, à la Compagnie des chemins de fer normands (CFN)[4].

Le , un décret du Président de la République autorise la commune de Réville à souscrire à un emprunt de 125 000 francs pour verser une subvention à la Compagnie CFN afin qu'elle face des travaux d'extension des installations de la halte. Le remboursement se fera par le prélèvement d'une surtaxe sur les transports expédiés ou reçus pendant une période de 12 ans[5] En 1948, le sud de la ligne est fermée, la gare de Saint-Vaast-la-Hougue en devient un des terminus. La fermeture total de la ligne intervient en 1950[4].

Patrimoine ferroviaire modifier

En , l'ancien bâtiment voyageurs, est toujours présent sur le site[6],[7].

Notes et références modifier

  1. Domengie 1990, p. 129.
  2. Conseil général, Rapports et délibérations, Saint-Lô, Manche (département), (lire en ligne), « Ligne de Valognes Montebourg à Saint-Vaast et Barfleur : Stations 2e section », p. 83-84.
  3. Harouy 2014, p. 39.
  4. a b et c Domengie 1990, p. 127.
  5. « Décret du Président de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 3528-3529 (lire en ligne, consulté le )
  6. « Rue de la Gare », sur Google Street View, (consulté le )
  7. IFF, « Randonnées ferroviaires : Fiche itinéraire route du tue vaques de Saint-Martin d'Audouville à Cherbourg » [PDF], sur www.inventaires-ferroviaires.fr, (consulté le ), p. 6-7.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Henri Domengie, « Manche », dans Les petits trains de jadis : Ouest de la France, Breil-sur-Roya, Les éditions du Cabri, (ISBN 2-903310-87-4), p. 127-147.  .
  • Michel Harouy, Le Val de Saire au temps du Tue-Vâques, Le Coudray-Macouard, Cheminements, , 219 p. (ISBN 2-84478-266-3, lire en ligne).  .

Articles connexes modifier

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