Gabriel Olphi dit Galhard

Gabriel Olphi dit Galhard
Illustration.
Signum du notaire Gabriel Olphi dit Galhard, 1482. Archives Départementales[1].
Titre
Consul de Gap
– n.c
Secrétaire de la cour temporelle de Gap

(13 ans)
Biographie
Date de naissance
Date de décès
Sépulture Cathédrale de Gap
Famille Famille Olphe-Galliard
Profession Notaire
Religion Catholicisme
Résidence Rue des Minsards

Gabriel Olphi dit Galhard

Gabriel Olphi dit Galhard est un consul de Gap, célèbre dans l'histoire de cette ville pour avoir vaillamment défendu les libertés municipales auprès de Louis XI en 1463[2].

Biographie[3] modifier

Famille modifier

Descendant d'une famille de notaires originaire d'Ancelle, Gabriel Olphi dit Galhard, notaire, est nommé en 1441 par Mgr Guillaume Forestier, évêque et seigneur de Gap et le Dauphin, secrétaire de la cour temporelle de la cité épiscopale de Gap.

Le notaire Gabriel Olphi dit Galhard eut deux fils, Guillaume, notaire[4], et Jean Olphi dit Galhard[5]. Sa fille, Guillhelme épouse André de Grégoire de Montmaur[6].

Gabriel Olphi dit Galhard est enterré, vers 1494, dans la chapelle saint Antoine de la Cathédrale de Gap[7].

Démêlés avec Mgr Gaucher de Forcalquier modifier

 
Arrêt du Grand Conseil, 1er décembre 1463 au nom de Gabriel Olphi dit Galhard et Jean Fougasse[8]

En 1462, Mgr Gaucher de Forcalquier, évêque et seigneur de Gap, partisan du comte de Provence, voulu punir les habitants de La Bâtie-Neuve, coupables d'avoir tentés de se soustraire de sa juridiction en se plaçants sous la sauvegarde du Dauphin.

Les habitants de La Bâtie-Neuve furent contraints de se soumettre par le frère de l'évêque Jacques de Forcalquier, à la tête d'une garnison, qui leur imposât de dures conditions. Un grand nombre d'habitants quittèrent la ville et durent se refugier dans un village du Champsaur.

Les habitants firent appel au Dauphin et donnèrent procuration à 31 habitants de Gap, Grenoble et Avignon qui se rendirent à Abbeville auprès de Louis XI pour lui exposer les besoins de la cité. Parmi eux se trouvaient Jean de Montorcier, docteur es lois et chevalier, Jean d'Abon, noble Jean Fougasse[8], le notaire Gabriel Olphi.

Le 1er décembre 1463, le Grand Conseil rendit un arrêt révoquant la sentence arbitrale :

« C'est assavoir : led. évesque de Gap en sa personne, et lesd. habitants, par Gabriel Olphi allias Galliard, et Jean Fougasse, habitants dud. lieu de Gap, heux disant avoir pour ceste matière esté par lesd. habitants envoyés par devers nous »

— Archives municipales de Gap, série AA 10[9]

A la suite de ces événements, Gabriel Olphi dit Galhard fut nommé consul de Gap.

Notes et références modifier