Gaëtan Mootoo

militant mauriciens des droits de la personne humaine

Gaëtan Mootoo, né le à Curepipe (Maurice) et mort le dans le 19e arrondissement de Paris[1], est un militant mauricien des droits de l'homme, chercheur responsable de l'Afrique de l'Ouest au sein de l'organisation Amnesty International[2].

Gaëtan Mootoo
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
André Gaëtan MootooVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Biographie modifier

Issu d'une famille pauvre de Curepipe, il devient instituteur et s'engage dans des organisations sociales dans son pays : Institut pour le développement et le progrès, mouvement Fiat, Mouvement chrétien pour le socialisme... En 1978, intéressé par l'université expérimentale de Vincennes, il gagne la France et étudie en sciences de l'éducation, soutenant un mémoire de maîtrise sur l'histoire de l'éducation à Maurice.

Amnesty International modifier

Après avoir épousé Martyne Perrot (1985), anthropologue au CNRS, il est engagé par Amnesty International en 1986 et devient chercheur pour cette organisation, chargé de l'Afrique de l'Ouest[2]. Jusqu'à sa mort, il enquête sur les exactions, les injustices, les crimes d'État et les atteintes aux droits de l'homme (tortures, esclavage, mariages forcés, etc.) dans cette partie du monde, notamment au Tchad, au Sénégal, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, et se fait le porte-parole des opprimés[3].

Suicide modifier

Il se donne la mort dans la nuit du en mettant en cause la dégradation des conditions de travail au sein d'Amnesty International[2]. Une enquête interne, lancée en juin à la suite d'une pétition de collègues de Mootoo[4] et publiée à l'automne 2018, confirme que la réorganisation globale d'Amnesty International a entraîné un bouleversement des pratiques et à la marginalisation des chercheurs de terrain comme Gaëtan Mootoo[5].

Références modifier