Francisque Delmas

chanteur
Francisque Delmas
Francisque Delmas dans Le Clown d'Isaac de Camondo.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean François DelmasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Tessiture
Baryton-basse (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Distinction

Jean-François Delmas, dit Francisque Delmas ou Jean-Francisque Delmas, né à Lyon le et mort à Saint-Alban-de-Montbel[1] en Savoie le [2], est un baryton-basse français.

Francisque Delmas dans Patrie ! d'Émile Paladilhe en 1907.
Tombe de Francisque Delmas au cimetière Saint-Vincent à Paris.

Carrière modifier

À la sortie du Conservatoire de Paris, où il étudia avec Bussine et Obin, il débute à l'Opéra le 28 septembre 1886 dans le rôle de Saint-Bris dans Les Huguenots de Meyerbeer.

Délaissant une carrière internationale, il reste fidèle pensionnaire du Palais Garnier où il chante plus de 60 rôles. Il est à la création d'une quarantaine d'opéras contemporains, plus ou moins oubliés, dont principalement Le Mage (1891), Thaïs (1894) de Massenet[3] et Monna Vanna (1909) de Henry Février, et des premières telles Salammbô de Reyer (1901), Siegfried de Richard Wagner le 3 janvier 1902[4], Roméo et Juliette de Gounod, Ariane et Barbe-Bleue de Dukas, Patrie ! de Émile Paladilhe ou L'Étranger de Vincent D'Indy. Il est aussi un remarquable Don Juan, Mephistopheles et Antar.

De par sa voix puissante et sa tessiture de baryton-basse[5], il est un interprète wagnérien admiré, spécialement dans les rôles de Wotan (la tétralogie), Gurnemanz (Parsifal), Hans Sachs (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg).

Il quitte l'Opéra en 1928.

Il est enterré, avec son épouse la soprano Blanche d'Ervilly (1853-1920), au cimetière Saint-Vincent à Montmartre (division 10).

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. Près du lac d'Aiguebelette.
  2. [1] Bulletin de décès sur la base Léonore
  3. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-2136-0017-8), p. 883 & 886
  4. Arthur Pougin, « La première représentation de Siegfried à Paris », Le Ménestrel, no 3593,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Voix de basse plus facile dans l'aigu.
  6. « Cote LH/715/57 », base Léonore, ministère français de la Culture

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