Forces navales béninoises

branche navale des forces armées béninoises

Forces navales
Pays Drapeau du Bénin Bénin
Branche Marine
Effectif 2 500
Fait partie de Forces armées béninoises
Garnison Base navale de Cotonou
Commandant Capitaine de vaisseau Albert BADOU

Les Forces Navales Béninoises sont la composante navale des forces armées béninoises. Elles ont pour mission d'assurer la sécurité et la sûreté maritimes dans son espace maritime le long des 125 km de côtes. Plus de 2000 marins (hommes et femmes) servent de soutien aux équipages des patrouilleurs et des embarcations diverses et variées de la Base Navale de Cotonou, l'une des principales bases[1].

Séance de formation.

Deux centres de surveillance radar surveillent les côtes à Cotonou et à Grand-Popo (sud-ouest), ce dernier étant en construction (fin 2011) et équipé par la France.

Depuis 2016, le Chef d'État-Major des Forces navales est le Capitaine de Vaisseau Albert BADOU, ancien élève de l'école navale de Brest en France[2].

Équipement en 2012 modifier

 
Des marins béninois et français lors d'un exercice en 2017.
Marine Nationale Bénin
  • 3 patrouilleurs de type FPB98 Mk1 : l' Alibori (P109), l' Ouémé (P110) et le Zou (P111)
    • Déplacement : 100 t. - Longueur : 31,8 m. - Vitesse maximale : 30 nœuds - Moteurs MTU[3] - Armement : 1x20mm Super Sea Rogue (télé-opéré)[4].
    • Commandés en février 2011[5] au chantier naval Ocea des Sables-d'Olonne (Vendée), ils ont été livrés en juin 2012[6].
  • 2 patrouilleurs de type 7360[7] : le Matelot Brice Kpomasse (P798) et le La Sota (P799)
    • Déplacement : 80 t. standard - Vitesse maximale : 14 nœuds - Distance franchissable : 900 milles nautiques à 11 nœuds - Équipage : 13 (1 officier, 12 matelots) - Armement : 2x2 14,5 mm (AA et surface).
    • Offerts par la Chine en 2003.
  • 2 embarcations de type Defender (en) :
    • Déplacement : 2,7 t. - Longueur : 9 m. - Vitesse maximale : 46 nœuds - Équipage : 4 - Armement (optionnel) : 2x7,62 mm.
    • Offerts par les États-Unis en 2010[8] dans le cadre de coopération de l'Africom[9].
Aéronautique navale
  • 1 LH-10 Grand Duc[8]. Un seul appareil a été livré en 2012 sur deux exemplaires commandés en 2010. Mais, faute de documentation, il ne vole pas[10].
    • Avions de surveillance maritime d'une autonomie de 10h[11].

Notes et références modifier

  1. Peter Manning, « Support to the implementation of the FCWC regional plan of action on IUU fishing », sur acpfish2-eu.org, (consulté le ).
  2. « A la découverte du CV Albert BADOU », (consulté le ).
  3. Philippe Chapleau, « Golfe de Guinée: des patrouilleurs vendéens et chinois pour lutter contre la piraterie », sur Lignes de défense, (consulté le ).
  4. « Ocea livre deux patrouilleurs au Bénin », sur meretmarine.com, (consulté le ).
  5. « Ocea vend des patrouilleurs au Bénin », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  6. « Ocea : Le troisième patrouilleur béninois quitte Saint-Nazaire », sur meretmarine.com, (consulté le ).
  7. « PC Type 7360 class », sur harpoondatabases.com (consulté le ).
  8. a et b (en)« Benin acquires three new coastal patrol craft », sur defenceweb.co.za, (consulté le ).
  9. (en)« RBS Defender response boats: legacy of the US AFRICOM Africa partnership station », sur defenceweb.co.za, (consulté le ).
  10. Marcel Gay, « L'avion LH-10 n'a jamais volé... sauf ses clients », sur capital.fr, (consulté le ).
  11. Jean Guisnel, « Le Grand Duc, un avion pour l'Afrique », sur lepoint.fr, (consulté le ).