Fondation franco-japonaise Sasakawa

La Fondation franco-japonaise Sasakawa est une fondation reconnue d'utilité publique par décret du [1]. Il s'agit de l'antenne française de la Nippon Foundation, puissante organisation caritative japonaise, critiquée pour ses prises de position révisionnistes, et la personnalité de son fondateur, un ancien criminel de guerre proche de l'extrême-droite, Ryoichi Sasakawa.

Fondation franco-japonaise Sasakawa
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Siège
Langue
Organisation
Site web

La FFJS est un organisme privé, sans but lucratif et de statut français, qui a pour mission de « développer les relations culturelles et d'amitié entre la France et le Japon ». Elle est financée par une dotation initiale de 3 milliards de yens (soit environ 20 millions d'euros à l'époque) versée à la France par la Nippon Foundation.

Projets modifier

La Fondation franco-japonaise Sasakawa dans le cadre de sa mission de développement des relations culturelles et amicales entre la France et le Japon soutient depuis sa création des projets artistiques et culturels d’échanges entre la France et le Japon d’étudiants, de journalistes, de chercheurs et d’artistes.

Éditions modifier

Podcast modifier

Le Kojiki - Demande à ceux qui dorment[2] sur France culture 5 janvier 2014 Création Radiophonique sur France Culture Réalisation: Marguerite Gateau. Texte de Yan Allegret

  • Festival d'automne à Paris
  • Concert: Misato Mochizuki aux Bouffes du Nord le 18 octobre 2010[3].
  • Théâtre: Toshiki Okada - Hot Pepper[4].
  • Théâtre: Simon Mc Burney - Shun-kin [5].
  • Isart, école de game design. Soutien au partenariat avec l’école NCC (Niigata Computer College)[6].
  • Territoires en mouvement de la céramique contemporaine Japon/France. Du 6 au 18 septembre 2010 à l’espace culturel Bertin-Poiré[7].
  • Les Sens du Zen, projections, concerts, conférences, du 5 au 12 novembre 2009[8].
  • Akira Kurosawa, dessins. Au Petit Palais du 16 octobre 2008 au 11 janvier 2009[9].

Conseil d’administration[10] modifier

Membres d'honneur modifier

  • Yohei Sasakawa - Président d’honneur - Président de la Fondation Nippon

Membres du bureau modifier

  • Shigeatsu Tominaga - Président - Président fondateur de la société STIC Japon
  • Alain Boudou - Vice-président Professeur - Président honoraire de l’université de Bordeaux
  • Bruno Gain - Secrétaire - Ministre plénipotentiaire e.r., ancien ambassadeur
  • Pierre-Yves Carpentier - Trésorier - Analyste risques pays, CA-CIB (Crédit agricole Corporate and Investment Bank)

Autres membres modifier

  • Édith d’Aubert-Henrion - Directrice générale, Observatoire du Patrimoine religieux
  • Olivier Germain-Thomas - Écrivain
  • Hélène Jacquet - Déléguée générale Groupe Udice Paris
  • Ichiro Kabasawa - Directeur exécutif Nippon Foundation
  • Masato Kitera - Ancien ambassadeur du Japon en France
  • François Laurent - Délégué ministériel aux Jeux olympiques, Représentant du ministère de la Culture
  • Tomoko M. Nakanishi - Présidente de l’université Hoshi
  • Tatsuya Tanami - Directeur exécutif de la Nippon Foundation
  • Irène Vogel-Chevroulet - Chargée de cours, École polytechnique fédérale de Lausanne
  • Hirotaka Watanabe - Professeur à l’université de Teikyo, conseiller de la Maison franco-Japonaise à Tokyo

Procès en diffamation modifier

En 2009, la Fondation assigne en diffamation la chercheuse Karoline Postel-Vinay (CERI-Sciences Po) à la suite de la diffusion d’un courriel accompagné d’un mémorandum rappelant le passé de Ryōichi Sasakawa, dans lesquels elle attaquait la participation de la Fondation à l’organisation d’une manifestation célébrant les relations franco-japonaises à l’IFRI[12]. Karoline Postel-Vinay a, en réaction à son assignation, lancé une pétition pour la liberté de la recherche[13].

Le jugement est rendu le 22 septembre 2010. La 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris déboute la Fondation de toutes ses demandes, la condamne à payer à Karoline Postel-Vinay la somme de 5 000 euros, au titre de ses frais d'avocat, et la condamne aux dépens[14].

Références modifier

Liens externes modifier