Finalborgo

hameau italien

Finalborgo est une ancienne commune italienne devenue maintenant un hameau (frazione) de la commune de Finale Ligure, entre Finale Marina et Calice Ligure.

Finalborgo
Finalborgo
Porte donnant sur la Piazza
et la collégiale San Biagio
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région de Ligurie Ligurie
Province Savone
Commune Finale Ligure
Code postal 17024
Démographie
Saint patron San Biagio
Géographie
Coordonnées 44° 10′ 34″ nord, 8° 19′ 44″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte topographique d'Italie
Finalborgo
Géolocalisation sur la carte : Ligurie
Voir sur la carte topographique de Ligurie
Finalborgo
Campanile de la collégiale San Biagio

En son centre, Finalborgo est un bourg médiéval fortifié, l'un des plus typiques d'Italie classé dans les Plus Beaux Bourgs d'Italie[1].

Histoire

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Les premières installations remontent aux Ligures. Le village, face au fleuve Pora, prend sous les Romains le nom de Burgum Finarii (« le bourg aux frontières » entre l'Italie et la Gaule) puis le nom actuel. On sait peu de la période du haut Moyen Âge, même si en 967 le nom de Final apparaît dans le document par lequel l'empereur Otton constitue la base du comté de Montferrat.

En 1142, le marquis Enrico du Carretto (dit le Guercio) obtient le marquisat de Savone. Sa famille gouverne jusqu'en 1598 et en construit l'actuel bourg. Le pays passe ensuite sous la domination espagnole jusqu'à 1713. Finalborgo devient un point de passage important pour rejoindre les terres milanaises.

À la mort de Charles II d'Espagne, le marquisat de Savone est cédé aux Génois, et Finalborgo perd son importance. Il reste sous le contrôle de Gênes jusqu'en 1795 lorsque la République ligure est conquise par Napoléon Ier et, après la Restauration, il passe finalement au royaume de Sardaigne.

Culture

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Dans la collégiale dédiée à San Biagio figurent :

  • la chaire baroque de marbre blanc du sculpteur Pasquale Bocciardo illustrée par le char de feu de l'Apocalypse et ses animaux ailés de la Visione di Ezechiele (1765),
  • Les douze retables des chapelles latérales...

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Industries

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Une verrerie y fut fondée en 1781, qui fonctionna quelques années jusqu'en 1786, et où vinrent travailler une dizaine de verriers français.

Liens externes

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