Fernande Rousseau

peintre belge (1913-1963)

Fernande Rousseau est une artiste peintre et aquarelliste belge née à Biesme le 19 décembre 1913 et morte le 28 octobre 1963 à Obourg[1].

Fernande Rousseau
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Biographie
Naissance
Décès
(à 49 ans)
Obourg
Nationalité
Belge
Activité
Peinture
Autres informations
Maître

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Fernande Rousseau est la fille du lieutenant-colonel Paul Rousseau et la nièce du compositeur Fernand Rousseau, tous deux militaires dans l'armée belge. Elle est également une cousine du peintre Maurice Jean Lefebvre, professeur à l’École des Beaux-Arts de Saint-Gilles. Elle passe sa jeunesse à Bruxelles puis à Obourg, près de Mons[2].

Formation modifier

Fernande Rousseau étudie la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Mons avec Louis Buisseret. Elle complète sa formation à l’Institut supérieur des Beaux-Arts d'Anvers, dans l’atelier d'Isidore Opsomer mais également avec Albert Saverys. Après Anvers, elle se perfectionne ensuite à Paris. À Montparnasse, elle peint à l'Académie de la Grande Chaumière, sous la direction d’Othon Friesz[3].

Œuvre modifier

Peintures et aquarelles modifier

En raison de ses différentes influences, son travail de peintre est complexe ou dual. Selon Pierre Dupont, sa peinture retiendrait, d'une part de l’École de Mons, « le sens de la clarté du dessin, de l'organisation du tableau »[2]; et d'autre part d'Isidore Opsemer, « cette technique large et puissante, ce travail de la pâte qui caractérise sa dernière période »[2]. Selon Paul Caso , « elle a enrichi à sa manière ce qui fait le prestige de la peinture wallonne : les trésors de la vie intérieure, le double souci d'idéaliser et d'abstraire »[2].

Pour Maurice Willam, à côté de ces productions plus académiques, c'est dans les aquarelles que la spontanéité de Fernande Rousseau se révèle le mieux[3].

Reconnaissance modifier

Reconnue pour sa virtuosité[4], Fernande Rousseau est associée au mouvement artistique de sa région mais également au niveau national[5]. Le cercle d'art « Bon vouloir" », dont elle a fait partie une vingtaine d'années, lui a rendu hommage en 1989[3]. Elle était également membre de l'association « Les Artistes du Hainaut »[4] et a participé, en 1950 et 1951, à deux expositions annuelles de l'association « Les Amis de l'Art Wallon »[6].

Plusieurs de ses tableaux font, par exemple, partie des collections du musée des Beaux-Arts de Mons[7].

Notes et références modifier

  1. Thierry Luthers, Derniers domiciles connus. Guide des tombes de personnalités belges. Tome 5 : province de Hainaut, Waterloo, Editions Luc Pire, , 336 p. (ISBN 978-2875422149), p. 235
  2. a b c et d Fédération du tourisme de la Province de Hainaut, Fernande Rousseau, une double sensibilité, Mons, Tourisme du Hainaut, , 20 p.
  3. a b et c Maurice Willam, « Il y a 25 ans disparaissait Fernande Rousseau, peintre complexe », Hainaut-Tourisme, no 252,‎ , p. 13-16
  4. a et b P.V.D, « Mort de l'artiste-peintre Fernande Rousseau », La Province,‎ , p. 7
  5. E. Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays par un groupe d'écrivains spécialistes français et étrangers, t. IX, Paris, Librairie Gründ,
  6. Jean-Marc Playoust, Un siècle d’histoire des cercles et des groupes artistiques dans le Hainaut belge (1884-1984). Art et histoire de l’art., Lille, Université de Lille, (lire en ligne)
  7. Anne Herickx et Josée Mambour, Catalogue du Musée des Beaux-Arts de Mons, Bruxelles, Ministère de la Communauté française de Belgique - Administration du Patrimoine culturel,