Familles Botherel

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Il a existé en Bretagne plusieurs familles Botherel appartenant à la noblesse française.
Parmi elles, seule subsiste la famille de Botherel, anoblie en .

Famille Botherel de Quintin (éteinte en 1428) modifier

Armes : D'argent au chef de gueules chargé d'un lambel d'or

Cette famille s'est éteinte en 1428[1],[2].

Elle a pour auteur Geoffroy Ier Botherel, baron de Quintin, décédé en 1274, fils puiné d’Alain Ier de Penthièvre, descendant d’Éon Ier de Penthièvre, fils puiné de Geoffroy Ier de Bretagne, duc de 992 à 1008. Cette famille s’éteignit avec Jean III Botherel († 1385) et en 1428 avec son frère Geoffroy IV , tous deux morts sans postérité. La baronnie de Quintin passa à leur neveu Jean du Perrier, fils de leur sœur[2].

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Famille Botherel d'Appigné (éteinte) modifier

Armes : D'argent à 10 ancolies d'azur soutenues de gueules
Armes : D’argent à dix ancolies d’azur, soutenues de gueules, les tiges en haut 3. 2. 3. 2 ; aliàs : un lion accompagné de trois ancolies (Sceau de 1381)[3].

Cette autre famille Botherel, éteinte au XVIIIe siècle[1], a occupé une place considérable dans la noblesse de Bretagne et a parfois été considérée comme une branche détachée des comtes de Rennes.

On lui attribue pour auteurs un Hugues Botherel, qui tua le comte de Flandres d’un coup de lance en 1181, et un Reginald Botherel, qui était sénéchal de Rennes en 1181[2].

Julien Botherel, chevalier de l’Ordre du roi en 1574, obtint en 1575 par lettres patentes d’Henri III, l’érection en vicomté de sa seigneurie d’Appigné au diocèse de Rennes[2].

Cette famille s'éteignit au XVIIIe siècle dans la famille Le Sénéchal de Kercado[2].

Famille Botterel (éteinte) modifier

Armes : De vair au chef de gueules chargé de 3 besans d'or
puis : De gueules à une croix de Toulouse d’or, pattée, cléchée et pommetée de même (reprises au XVIIe siècle de l'ancienne famille Botherel de Quintin éteinte en 1428)[2].

La famille Botterel se considérait comme une branche de la famille Botherel de Quintin et elle en porta tardivement les armoiries. Elle revendiquait pour auteur un Yvon Botterel, marié vers 1233 à N de Montgomery, qui aurait été un frère puiné de Geoffroy Botherel, baron de Quintin[2].

Toutefois, la filiation prouvée de cette famille ne remonte pas au-delà de Jean Botterel, seigneur de la Villegeffroy, né vers 1350 et marié à Marguerite de Kermoysan, d'où Yvon Botterel, écuyer, seigneur de la Villegeffroy, mort en 1418, marié à Jeanne Martin[1].

Elle figura de 1423 à 1548 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Saint-Brieuc, de Tréguier et de Rennes. Elle se divisa en plusieurs branches, dites de la Villegeffroy, de la Chesnays, et de Kervenal, respectivement maintenues dans leur noblesse d’extraction le , le , et le [2].

La branche de Kervenal prit le nom de Botherel de Quintin au moment de sa maintenue en 1671[1].

Lors de sa requête en 1785 pour être admise aux honneurs de la Cour, Berthier, chargé d’examiner cette requête, écrivit dans son rapport : « Cette famille prétend tirer son origine de Geoffroy, sire ou comte de Quintin, dont les descendants se surnommèrent Botherel, et frère d’Henri, comte d’Avaugour... Sur ce principe, la branche aînée de cette famille a obtenu le un arrêt de la chambre de la noblesse de Bretagne, qui l’a maintenue dans sa noblesse d’ancienne extraction et la qualification de chevalier, dans lequel cette descendance est déduite sans appui d’aucun titre et sans énonciation d’antérieur à l’année 1444. Cette opinion est dénuée de fondement ; non seulement il n’y a point de preuves, mais pas la moindre adminicule de cette origine et ces titres mêmes n’annoncent aucun rapport avec ces comtes »[2].

La famille Botterel s’éteignit peu de temps après la Révolution[2].

Famille de Botherel (subsistante) modifier

 

Armes : D'azur au chevron brisé d'argent, accompagné de 3 pattes du mesme[4]
Armes : D’azur au chevron d’argent, accompagné de trois croix pattées de même[5].

Cette famille a pour auteur Pierre Boterel, marié à Charlotte du Pin, dont le fils Pierre Boterel, seigneur de Montellon, sénéchal de la Treslonnière, fut anobli en 1595[4].

Pierre Boterel eut deux fils : Jean Boterel, écuyer, seigneur de Montillon, conseiller au parlement de Bretagne en 1596, et François Boterel, écuyer. Ce dernier était seigneur de Couroger et du Plessis, (la seigneurie du Plessis est située au Plessis-Hiette, en La Chapelle-du-Lou (Ille-et-Vilaine). Ils sont les auteurs de deux branches, maintenues dans leur noblesse en le Ier [6], et qui formèrent plusieurs sous-branches, dites de Bédée, de La Bretonnière, du Plessis, et de Moron[1],[2].

L'amiral Valdémar Guillaume Nème Botherel de La Bretonnière en est le membre le plus illustre.

Seule la branche du Plessis, est subsistante, sous le seul nom "de Botherel".

Références modifier

  1. a b c d et e Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 2, page 200
  2. a b c d e f g h i j et k Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome V, 1906, page 402 à 405
  3. Nobiliaire et armorial de Bretagne, Pol Potier de Courcy
  4. a et b E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 206
  5. Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy, 1890
  6. Henri de La Messelière, Filiatins Bretonnes; Prudhomme, Saint-Brieuc, 1912, T.1, p.290-292)

Sources et bibliographie modifier

Voir aussi modifier