Famille Gardey de Soos

La famille Gardey de Soos est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Gascogne.

Gardey de Soos
Image illustrative de l’article Famille Gardey de Soos
Armes

Blasonnement Écartelé, aux 1 et 4 d'azur, à une colombe d'argent portant en son bec un rameau d'olivier de sinople ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'or.
Devise « Plus d’honneur que d’Honneurs »
Période XVIIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau de la Gascogne Gascogne
Charges Secrétaire d'État, maire, procureur du roi
Fonctions militaires Général de brigade, garde du corps du roi Louis XVI
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur, ordre des Arts et des Lettres
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis, croix de guerre 1914-1918, croix de guerre 1939-1945, croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs, ordre national du Mérite, ordre de la Valeur militaire, médaille de bronze de la défense nationale

Cette famille compte parmi ses membres des officiers et une secrétaire d'État qui a exercé ses fonctions sous la Ve République.

Histoire modifier

Sos (ou Soos) est un territoire du village de Peyrun du département des Hautes-Pyrénées à la limite du Gers.

Gustave Chaix d'Est-Ange, dans Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle (tome 20, pages 147 à 148), rapporte que cette famille ne figure pas au nombre de celles qui ont pris part aux assemblées de la noblesse en 1789 ni de celles qui ont été anoblies au XIXe siècle. Il donne quelques éléments de généalogie depuis le commencement du XIXe siècle[1].

Pierre-Marie Dioudonnat indique cette famille « non noble » dans l'Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence[2], opinion partagée par Charondas dans À quel titre ?[3].

En 1754-1755, Jean Gardey est inscrit comme possesseur de biens roturiers au cadastre de Montégut en Pardiac[4].

En 1789, les seigneuries de Peyrun et Soos figurent sur la liste des seigneuries donnant droit aux entrés aux États avec M. Gardey comme propriétaire[5], mais la mention sur cette liste signifie non pas que les propriétaires étaient de fait reçus aux États, mais seulement qu’ils étaient les propriétaires d’une terre ou d’un fief y donnant entrée[6].

Dans leur étude historique et généalogique sur Les comtes de Toulouse et leurs descendants, les Toulouse-Lautrec, publié en 1992, Jacques-René Magné et Jean-Robert Dizel écrivent que cette famille est représentée de nos jours avec la descendance de Bernard de Gardey de Soos[7].

Filiation modifier

Arbre simplifié des Gardey de Soos[8],[9] :

  • Jean Louis Gardey (1661-1725), né le et mort le à Haget, maire de Rabastens-de-Bigorre de 1693 à 1715, procureur du roi au comté de Pardiac[10]. Il épouse Geneviève de Laborde.
    • Joseph de Gardey (1694-1777), seigneur de Peyrun et de Soos, procureur du roi au comté de Pardiac. Il épouse Marie de Lagardère.
      • Pierre François Gardey de Soos (1746-1795), capitaine de cavalerie[8], chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le [11], inscrit en sur la liste des gardes du corps du roi Louis XVI compagnie de Noailles[12]. Il épouse Geneviève Luro.
        • Jean-Marie de Gardey de Soos, épouse le à Buzon (Hautes-Pyrénées), Callixte-Constance d'Astugue de Soréac de Buzon.
          • Hyppolite de Gardey de Soos, épouse à Toulouse en 1838 Albanie d'Adhémar de Cransac, née à Toulouse en 1809.
          • Émile de Gardey de Soos (1811-1883), épouse à Toulouse en 1840 Marie Adhémar de Cransac, née à Toulouse en 1820.
            • Louis de Gardey de Soos, inspecteur des chemins de fer de l'Anjou, épouse en 1851 Blanche de Falguière.
              • Joseph de Gardey de Soos, directeur des Chemins de fer de l'Anjou, croix de guerre 14-18. Il épouse Jeanne Richeteau de La Coudre.
              • Paul-Emile de Gardey de Soos, épouse Raymonde d'Arexy.
              • Bernard de Gardey de Soos, inspecteur d’assurance, épouse Charlotte Rossignol.
                • Hugues de Gardey de Soos (1926-2018), commandant de cavalerie, officier de la Légion d’honneur, croix de guerre des T.O.E, marié avec Marie-Josée Lelong[13].
                  • Florence Gardey de Soos, chevalier des arts et des lettres. Elle épouse Nicolas Forissier, secrétaire d'Etat, député de l'Indre, chevalier de la Légion d’honneur.
                • Bruno de Gardey de Soos (1936-2018), diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion Général Laperrine (1956-1958)), puis officier de l'arme blindée cavalerie, il est chef de corps du 12e régiment de chasseurs à cheval de 1982 à 1984. Il prendra rang au comme général de brigade. Il fut également maire (1995-2018) du village de Saint-Aubin-des-Chaumes dans la Nièvre. Officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du mérite, croix de la valeur militaire, médaille de bronze de la défense nationale. Il épouse Chantal de Villiers[14].
                • Jacqueline de Gardey de Soos épouse Jean Lerebours-Pigeonnière (1921-2006), ingénieur de l'École polytechnique (1942) et du corps des Mines de Paris (1945), directeur général d'Usinor (1973-1980).

Armoiries modifier

  • Blason : Écartelé, au 1 et 4 d'azur à une colombe d'argent portant en son bec un rameau d'olivier de sinople, au 2 et 3 de gueules au lion d'or[9]
  • Supports : Deux lévriers au naturel.
  • Devise : Honorus cuam Honoribus, Plus d’honneur que d’Honneurs.[réf. nécessaire]

Alliances modifier

Les principales alliances de la famille Gardey de Soos sont[1] : d'Astugue de Buzon (1810), de Richeteau, d'Adhémar de Cransac (1838 et 1840), Pradal de Farguettes (1871), du Bourg (1881), de Falguière (1883), d'Aussaguel de Lasbordes (1885), de Richeteau de La Coudre (1912 et 1916), d'Arexy (1917 et 1921), de Fadate de Saint-George (1937), de Guerry de Beauregard (1945 et 1975), Boreau de Roincé (1946), Mandeville-Peirière (1949), Chalmot de La Meslière (1953), de Barruel-Bavas (1954), Morel de Villiers, de Bon (1958), Ganne de Beaucoudrey, Hébrard de Veyrinas, etc.

Postérité modifier

Le parvis Françoise Hébrard de Veyrinas (née Gardey de Soos), qui occupe la place des Carmes face à la rue du Languedoc, à Toulouse, lui rend hommage depuis 2009[15].

Un Ehpad est inauguré en son hommage le à Toulouse par Jean-Luc Moudenc[16].

Une Maison d'accueil spécialisée a été rebaptisée en son hommage le à Gratentour[17].

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 20, pages 147 à 148 Gardey de Soos.
  2. Pierre Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Sedopols, 1994, page 309.
  3. Charondas, À quel titre ?, Les cahiers nobles, 1970.
  4. Paul Parfouru, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Gers : archives civiles, série C, Impr. typ. Cocharaux frères, 1892, page 129.
  5. Louis Ricaud, Un régime qui finit, H. Champion, 1905, page 61.
  6. Louis Ricaud, Un régime qui finit, H. Champion, 1905, page 58.
  7. Les comtes de Toulouse et leurs descendants, les Toulouse-Lautrec : étude historique et généalogique : IXe – XXe siècles / Jacques-René Magné, Jean-Robert Dizel ; préface par le comte Raymond de Toulouse-Lautrec, 1992, page 378.
  8. a et b Bulletin local (Société académique des Hautes-Pyrénées - Impr. E. Croharé (Tarbes)..
  9. a et b Joseph Eugène, Marquis de Boisgelin, Les Adhémar : généalogie, vol. 1, (lire en ligne), p. 87
  10. Prosper Lafforgue, Histoire de la ville d'Auch depuis les romains jusqu'en 1789, 1851, page 388.
  11. Société académique des Hautes-Pyrénées, Impr. E. Croharé (Tarbes)Date d'édition : 1889-1913
  12. Convention nationale. - Recueil des pièces justificatives de l'acte énonciatif des crimes de Louis Capet, réunies par la commission des vingt-un. Imprimé par ordre de la Convention nationale, Imprimerie Nationale, 1792, page 47.
  13. Avis de décès Hugues Gardey de Soos.
  14. Avis de décès Bruno Gardey de Soos.
  15. « Dénomination des voies », Conseil Municipal no 9 du 18 décembre 2009.
  16. « Toulouse. L'hommage unanime à Françoise de Veyrinas », sur La Depeche, (consulté le ).
  17. « Gratentour.Nouveau nom pour la Maison d'accueil spécialisée », sur La Depeche, (consulté le ).