Expédition contre les Yat Iznassen

Expédition militaire française contre les Yat Iznassen

Informations générales
Date 1859
Lieu Maroc
Région des Yat Iznassen
(Rif oriental)
Issue • Occupation du territoire des Yat Iznassen (Rif oriental) ainsi que d'Oujda (Atlas) par l'Armée française avant leur retrait
Belligérants
Tribu Yat Iznassen (tribu berbère marocaine du Rif oriental)
Tribu Angad (tribu arabe marocaine de l'Atlas)
Tribu Bni Oukil (tribu arabe marocaine de l'Atlas)
Tribu M'Haya (tribu arabe marocaine de l'Atlas)[1].
Drapeau de la France Armée française
Commandants
Cheikh El-Haj Mimoun
Mohamed ben Abdallah
Drapeau de la France Edmond-Charles de Martimprey

L'expédition française contre les Beni-Snassen ou l'expédition française contre les Yat-Iznassen est une expédition militaire française dirigée depuis l'Algérie française en 1859, contre la tribu berbère rifaine des Yat Iznassen, en raison de la continuité des agressions de la part de cette tribu à l'égard des colons français sur les territoires frontaliers algériens, malgré le traité de Tanger et donnant lieu à une occupation territoriale de l'armée française sur leur territoire, avant leur retrait[2].

Cette expédition fut dirigée par le général français Edmond de Martimprey (qui donna son nom à la ville Martimprey-du-Kiss, actuelle Ahfir), et fut composée de militaires français, en partie de Zouaves (collaborateurs berbères combattants pour l'armée française, aussi nommés harkis, contre les tribus berbères résistantes, bien que les Zouaves (plus connus sous le nom de Kabyles, en berbère : Izwawen) ne soit pas tous des Harkis, vu qu'un des leaders de la résistance algérienne (FLN), Krim Belkacem, était d'origine zouave) et s'est déroulée quinze années après la signature du traité de Tanger, engageant le Maroc à ne plus s'engager dans la lutte contre l'Algérie française[3]

L'épidémie de choléra qui se déclara dans le corps militaire français, surprit évidemment, par sa soudaineté et surtout son intensité. Le service de santé, qui ne put prendre immédiatement toutes les mesures efficaces et enrayer, dès le début même, la marche de la maladie. Cette épidémie fit au total 2 393 morts[1].

Notes et références modifier

  1. a et b « La guerre en Afrique : tactique des grosses colonnes, enseignement de l'expédition contre les Beni Snassen », sur bnf.fr, (consulté le ).
  2. Henri (1868-1943) Auteur du texte Mordacq, La guerre en Afrique : tactique des grosses colonnes, enseignement de l'expédition contre les Beni Snassen / par le commandant Mordacq,…, (lire en ligne)
  3. https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2010-1-page-7.htm