Eugène Dhuicque

architecte belge (1877-1955)
Eugène Dhuicque
Rue Dansaert 79.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Domiciles
Jette (à partir de ), Ville de Bruxelles (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Maître
Partenaires
Henri Derée (d) (depuis ), Henry Lacoste, Hendrik BeyaertVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Eugène Dhuicque, est un architecte belge, né à Saint-Josse-ten-Noode (Bruxelles), le et décédé à Uccle (Bruxelles) le .

Biographie modifier

 
Rue Dansaert 79 : bananiers et orangers.

Formé à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où il suivit les cours de 1897 à 1899, Eugène Dhuicque se forma dans l'atelier d'Émile Janlet.

Sa création architecturale se situe dans la mouvance de l'Art déco en Belgique.

Il figure à côté d'un Henry Lacoste comme un des grands architectes historicisants.

C'est à l'Université libre de Bruxelles qu'il fut contraint d'enseigner l'histoire de l'architecture, n'ayant pu entreprendre une carrière d'enseignant à l'Académie, à la suite de rivalités obscures.

Eugène Dhuicque est l'aîné des 4 enfants que l'architecte Henri Beyaert (bien qu'étant marié par ailleurs) a eu avec Athalie Dhuicque[2]. Toute sa vie il voua une immense admiration à son père.

Il habitait une maison à Saint-Josse-ten-Noode, rue Potagère, où il avait reconstruit dans le jardin un portique provenant d'une maison détruite au XVIIIe siècle.

Eugène Dhuicque avait épousé le 25 mai 1916 à la mairie du XIIIe arrondissement de Paris, Carmen Barbotin (1890-1976), fille de William Barbotin et Georgette Gonini, fille d'Ermance Gonini et de l'anarchiste Élisée Reclus[3].

Il est inhumé au Cimetière de Bruxelles à Evere.

Œuvres modifier

  • 1935 : Laboratoires de recherches de la Société carbochimique à Tertre.
  • Square Armand Steurs, à Saint-Josse-ten-Noode.
  • Immeuble d'angle du Vieux marché aux grains et de la rue Antoine Dansaert (Ste Catherine), revêtu de grès représentant des bananiers et orangers, réalisation de Dhomme
  • Ancienne imprimerie de la place Anneessens, occupée actuellement par l'école technique néerlandophone

Bibliographie modifier

Notes modifier

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_4512 »
  2. « Henri Beyaert (1823-1894) - Musée de la Banque nationale de Belgique », sur nbbmuseum.be via Wikiwix (consulté le ).
  3. Lire en ligne : Christophe Brun, Élisée Reclus, une chronologie familiale : Sa vie, ses voyages, ses écrits, ses ascendants, ses collatéraux, les descendants, leurs écrits, sa postérité (1796-2015) tableaux généalogiques, documents, cartes, 2e version, avril 2015.

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