Ernest Depré

auteur dramatique, romancier
Ernest Depré
Portrait photographique de Depré par Nadar (1910).
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Fratrie
Albert Depré (frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction
signature d'Ernest Depré
Signature dans son dossier de Légion d'honneur.

Ernest Depré, né le à Paris 7e[1] et mort le à Paris 17e[2], est un dramaturge et librettiste français.

Biographie modifier

Après de longues études et un doctorat en droit, Depré a fait ses débuts au théâtre avec Madame Boniface[a], aux Bouffes-Parisiens[3].

Il a ensuite produit une succession d’actes légers et plaisants, ainsi que de livres et de recueils de monologues que les comédiens répandaient dans le monde, et d’essais où l’ironie s’alliait à une érudition rare[3].

Il s’est ensuite tourné vers le roman populaire, pour écrire, avec Aristide Bruant, le Cœur cassé, ainsi que d’autres romans.

Lorsque Arthème Fayard a créé la revue satirique, l’Indiscret (d), à laquelle collaboraient alors Henry Kistemaeckers, Léon Sazie, Arthur Bernède et tant d’autres contemporains, il lui en a confié la direction[3].

Privé d’un œil dans sa jeunesse, il avait ensuite eu l’autre atteint de la cataracte et était devenu presque aveugle. Il partageait son temps entre son appartement du boulevard Pereire et Nice. C’est dans cette ville qu’il a pu entendre, peu de temps avant sa mort, Gabriel Signoret dans son Père naturel, et constater que sa pièce n’avait pas vieilli[3].

Frère du peintre Albert Depré, il avait épousé l’actrice Evelyne Jeanney. Protestant, il a été incinéré au colombarium du Père-Lachaise[3]. Il était chevalier de la Légion d’honneur[4].

Jugements modifier

« Avec lui disparait un poète charmant un humoriste plein de verve, un de ces Parisiens spirituels et avertis dont l’existence fut consacrée aux lettres, au théâtre, à la chronique[3]. »

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. En collaboration avec Charles Clairville.

Références modifier

  1. Archives de Paris Acte de naissance reconstitué, vues 29-30/51.
  2. Archives de Paris Acte de décès no 1158, vue 17/31.
  3. a b c d e et f A., « Ernest Depré est mort », Comœdia, Paris, vol. 26, no 7050,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  4. Archives nationales, « Notice : L0736020 », sur Base Léonore (consulté le )

Publications modifier

Pièces modifier

  • Le Père naturel.
  • Le Drapeau.
  • Paris sans Paris.
  • La Briguedondaine.
  • La Miniature.
  • Le Ver de terre amoureux.
  • Mes aïeux.
  • Madame X….
  • Le Plus Heureux.
  • Le Père la Pudeur.
  • Pour être heureux.
  • Surprise au bain.
  • Les Deux Bègues.
  • Où est mon frère ?

Livrets modifier

  • Madame Boniface.
  • L’Armée des vierges.
  • L’Épave.
  • Le Baron Frick.
  • Le Chevalier Mignon.
  • Le Nom de ma fille !
  • Ivresse cosmopolite !
  • Le Coq.
  • Soleil couchant !
  • Je ne connaissais pas l'Amour !
  • Les Trois Saisons !
  • Le Tour du monde !
  • Fleur de vertu.
  • L’ Signe de la cantinière !
  • Le Capitaine Floréal.
  • Madame Putiphar.
  • Madame l’avocat.
  • Prière au soleil.
  • La Chanson de la marguerite.

Romans modifier

  • Mémoires d’un jeune observateur.
  • Todore et Pirouette.

Poésie modifier

  • Jacques le bûcheron.
  • Le Rural.
  • La Poupée.
  • Mon bureau.

Liens externes modifier

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