Erebia lafontainei
Erebia lafontainei est une espèce de lépidoptères appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Satyrinae et au genre Erebia.
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Arthropoda |
| Classe | Insecta |
| Ordre | Lepidoptera |
| Famille | Nymphalidae |
| Sous-famille | Satyrinae |
| Genre | Erebia |
Dénomination
modifierErebia lafontainei a été nommé par James T. Troubridge et Kenelm W. Philip en 1983[1].
Il serait très proche d'Erebia kozhantshikovi Sheljuzhko, 1925 qui réside dans la toundra arctique de Sibérie[2],[3].
Description
modifierErebia lafontainei est un papillon marron très foncé presque noir, de taille petite à moyenne (d'une envergure de 33 à 45 mm) avec aux ailes antérieures une ligne submarginale de quatre taches orange pupillées de noir, et aux ailes postérieures rien ou une à trois petites taches orange.
Le revers des ailes est plus clair, marron cuivré, avec les mêmes ornementations à l'aile antérieure et une large bande marginale plus claire à l'aile postérieure[2],[4].
Chenille
modifierLa chenille n'est pas connue[4].
Biologie
modifierPériode de vol et hivernation
modifierIl vole en une génération de juin à mi-juillet[2].
Plantes hôtes
modifierLes plantes hôtes des chenilles pourraient être des Carex[2].
Écologie et distribution
modifierIl est présent dans la zone arctique de l'Amérique du Nord, en Alaska, dans le Yukon, et dans les Territoires du Nord-Ouest[2].
Biotope
modifierIl réside dans la toundra arctique[2].
Protection
modifierPas de statut de protection particulier connu.
Notes et références
modifierAnnexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierLiens taxonomiques
modifier- (en) Référence Tree of Life Web Project : Erebia lafontainei
- (fr + en) Référence ITIS : Erebia lafontainei Troubridge & Philip, 1983
Bibliographie : Publication originale
modifier- Troubridge & Philip 1983 : A review of the Erebia dabanensis complex (Lepidoptera: Satyridae), with descriptions of two new species. Journal of Research on the Lepidoptera, vol. 21, n. 2, p. 107-146 (texte intégral).
