Emmanuel Benákis

homme politique grec

Emmanuel Benákis (en grec moderne : Εμμανουήλ Μπενάκης / Emmanouíl Benákis) est né à Ermoupoli, sur l’île de Syros, en 1843, et est décédé à Kiphissia, en Attique, le . C’est un commerçant, un homme politique et un philanthrope grec.

Emmanuel Benákis
Fonctions
Ministre des Finances
Ministre de l'Industrie
Ministre de l'Agriculture
Ministre de la Marine marchande
Maire d'Athènes
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Famille Benákis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Antonio Benákis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
NN (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Loukas Benakis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Virginía Chorémi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Alexandra Benákis (d)
Antónis Benákis
Penelope Delta
Alexandros Benakis (d)
Argine Salvagou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Famille

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Marié à Virginia Horemis, Emmanuel Benákis est le père de trois enfants, parmi lesquels on trouve l’écrivain Penelope Delta et le collectionneur d’art Antónis Benákis.

Il est également l'arrière-arrière-grand-père de l'homme politique Antónis Samarás.

Biographie

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Installé à Alexandrie, en Égypte, Emmanuel Benákis fait fortune dans le commerce du coton. De retour en Grèce, il entame une longue carrière politique. Ami proche du Premier ministre Elefthérios Venizélos, il est élu au Parlement hellénique en 1910 puis nommé ministre de l’Agriculture et de l’Industrie. Enfin, en 1914, il est élu maire de la ville d‘Athènes. Après les tragiques événements des vêpres grecques du [1], Emmanuel Benákis est victime de la violente répression qui s'abat sur les vénizélistes : il est emprisonné, mais libéré quand le gouvernement du roi Constantin Ier doit capituler devant l'ultimatum de la France et de ses alliés. En , il accompagne Elefthérios Venizélos en exil à Nice.

Il est cependant davantage connu pour son rôle de philanthrope. Il s’est ainsi particulièrement investi dans le secours aux réfugiés grecs d’Asie mineure après les drames de la guerre gréco-turque de 1919-1922 et la mise en place du génocide grec pontique par le gouvernement turc[2].

Benákis a également subventionné la construction de l’École d’Infirmières et du Collège d’Athènes. À sa mort, Benákis a mis une grande partie de sa fortune à disposition d’œuvres de charité et il a bénéficié de funérailles nationales.

Références

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  1. Voir le récit de ces évènements dans l'Éclaireur de Nice des 6 et 7 décembre 1920.
  2. (en) « Antonis Benakis, The Founder », Benaki Museum (consulté le )