Émile Duval

résistant français
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Émile Gustave Duval, né le à Saint-Jacques-sur-Darnétal (France) et mort le à Rouen (France), fut un résistant français emprisonné avec des militants de Combat Zone Nord.

Émile Duval
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Biographie
Naissance
Décès
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RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Famille

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Les deux frères Duval, cultivateurs, dont le père, cultivateur, a été tué pendant la Grande Guerre, sont pupilles de la nation. En 1932, Émile a épousé Marie-Joséphine, pupille de la Nation, dont le père, cultivateur, a été tué en 14-18. Ils ont trois enfants.

Résistance

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Le , Émile et son frère Fernand, aidés d'un cousin, Albert Legay, cultivateur, originaire de Martainville, recueillent un pilote de l'US Air Force abattu au-dessus du canton de Darnétal, le lieutenant O'Neil. Ils lui donnent des vêtements civils et le cachent chez des amis sûrs, les Weiss, père et fils.

Le lendemain, tous sont arrêtés par les autorités allemandes et emprisonnés à Rouen. Le , ils comparaissent devant un tribunal militaire de la Wehrmacht, le FK 571.

Albert Legay et Fernand Duval sont condamnés à mort. Émile Duval est condamné à dix ans de travaux forcés.

Déportation

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Graciés, les deux condamnés à mort sont déportés en Allemagne

Déporté à Dora, Albert Legay meurt à Bergen-Belsen, le .

Déporté à Hinzert (camp de concentration), Fernand Duval meurt à Wittlich, le .

Transféré à Fresnes, Émile Duval est déporté à Karlsruhe, en même temps que Bruno Weiss, le . Émile est transféré à Rheinbach puis à Sarrebruck, le .

De Sarrebruck, il est envoyé à Sonnenburg, dans le même transport que René Maury, Charles Varcin, Charles Genot, Pierre Bourson, Louis Bridet, Gilbert Chevance, Philippe Le Forsonney, Pierre Le Rolland, Louis (Auguste-Hippolyte) Royer, Robert Toustou et Paul Coty.

Le , il est à Wolfenbuttel où il retrouve Philippe Le Forsonney.

Le , les détenus de Wolfenbuttel sont transportés à Magdebourg.

Le , Émile Duval et Philippe Le Forsonney font partie du groupe d'éclopés relâché dans la poche allemande de la rive orientale de l'Elbe. Ensemble, ils errent jusqu'au , date de l'arrivée de l'armée soviétique. Le suivant, ayant repassé l'Elbe avec une colonne de prisonniers de guerre français, ils sont rapatriés par l'US Army.

Bruno Weiss a survécu aux camps.

Distinctions

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Sources

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  • Archives municipales de Saint-Jacques sur Darnétal
  • Bureau des anciens combattants et victimes de conflits contemporains
  • Fondation pour la Mémoire de la Déportation
  • Archives départementales de Seine-Maritime