Elisa Sartori
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Nationalité
Activité
Illustration, Texte, Street Art
Formation
Distinction
Prix de la première œuvre de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2021
Site web

Elisa Sartori est une autrice, illustratrice et street artiste née en 1990 à Crémone en Italie[1]. Elle vit et travaille à Bruxelles depuis 2012[2].

Elle est diplômée en illustration de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles[3].

Elle remporte en 2021 le prix de la première œuvre en littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour Je connais peu de mot, un leporello publié par CotCotCot éditions[4].

Parcours artistique modifier

Formation modifier

Elisa Sartori a étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Venise et à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles (ArBA-Esa) au sein de l’atelier d’illustration d’Anne Quévy et Bruno Goosse. Elle a obtenu un diplôme de master en didactique, puis entrepris une carrière d’enseignante d’art en école secondaire à Bruxelles[5].

Le street art avec 10ème Arte modifier

En 2015, Elisa Sartori fonde le collectif de street art 10ème Arte avec l’autrice-illustratrice Almudena Pano. Elles réalisent notamment un projet d’art urbain pour la ville de Mons en 2020 et une fresque dans le cadre du Picture Festival à Bruxelles en 2021[6],[7].

En 2023, le collectif 10ème Arte publie son premier ouvrage : une collaboration avec la poétesse Lisette Lombé s’intitulant À hauteur d’enfant publiée dans la collection « Les Carnets » des éditions CotCotCot[8].

Œuvre littéraire pour la jeunesse modifier

En 2019, Elisa Sartori publie son premier ouvrage pour la jeunesse, Mon extraordinaire histoire de famille aux éditions du Trésor. Il est suivi en 2021 par Je connais peu de mots, un leporello sur l’acquisition d’une nouvelle langue qui remporte le prix de la première œuvre en littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles et fait l’objet d’une exposition itinérante[9].

En 2022, elle publie une plaquette intitulée À tous les livres non-lus, éditée par la Fédération Wallonie-Bruxelles et diffusée gratuitement dans le cadre de l’opération La fureur de lire[10]. Ce texte aborde le rapport qu'entretient l'autrice, dyslexique depuis l'enfance, au livre et à la lecture. Il est illustré par des photographies retravaillées graphiquement prenant pour modèle la danseuse professionnelle Bianca Zueneli[11].

En 2023, Elisa Sartori signe le texte de l’album Les polis Topilins illustré par Nina Neuray et publié aux éditions Thierry Magnier[12].

Œuvres modifier

Bibliographie modifier

Références modifier

  1. « Elisa Sartori », sur Objectif plumes (consulté le )
  2. « Les mots nous rassemblent… «cent faute!» », Présence, mensuel d'éducation permanente du Centre culturel de Dison, no 441,‎ , p. 20 (lire en ligne [PDF])
  3. Anne-Lise Remacle, « Noelia Diaz Iglesias, Elisa Sartori et Alexis Alvarez : Quelle couleur ont tes mots  ? »  , sur PILEn, (consulté le )
  4. « Le palmarès », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  5. « Elisa Sartori », sur Bela (consulté le )
  6. Yesmine Sliman Lawton, « À Mons l’art habite la ville », L'Écho,‎ (lire en ligne)
  7. Julie Huon, « Baptême de l’art: le "Picture! Festival" de Bruxelles célèbre l’illustration sous toutes ses formes », Le Soir,‎ (lire en ligne  )
  8. Laurence Bertels, « Avec Aimé Césaire et Lisette Lombé, la poésie se met à la portée des enfants : "Que vois-tu à hauteur d'enfant, que je ne perçois plus ?" », La Libre,‎ (lire en ligne  )
  9. Emilie Casano, « J’ai déjà réussi à te dire tout ça - Une exposition d’Elisa Sartori, prix de la première œuvre en littérature jeunesse », sur Objectif plumes, (consulté le )
  10. « Les plaquettes de la Fureur de lire 2022 », sur Le Carnet et les Instants, (consulté le )
  11. Objectif plumes, « Elisa Sartori nous fait découvrir "À tous les livres non lus" » [vidéo], sur YouTube, (consulté le )
  12. « Les polis Tipolins », sur Ricochet (consulté le )

Liens externes modifier