Edmond-Adolphe Rudaux

peintre et graveur français

Edmond-Adolphe Rudaux né à Verdun le et mort en à Donville-les-Bains est un peintre, illustrateur et graveur français.

Edmond-Adolphe Rudaux
Edmond-Adolphe Rudaux (avant 1870)
par Robert Jefferson Bingham, Paris, BnF.
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Enfants

Connu pour ses représentations d'enfants à la plage, il est le père de l'astronome Lucien Rudaux (1874-1947) et du peintre Henri Rudaux (1870-1927).

Biographie

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Edmond-Adolphe Rudaux est né à Verdun le .

Il est d'abord élève du peintre de fleurs Victor Leclaire (1830-1885) et d'Eugène Lavieille. Il habite à cette époque au 54, rue de La Rochefoucauld à Paris. Il expose pour la première fois au Salon en 1863 deux natures mortes[1].

L'année suivante, il envoie au Salon une première scène de genre. Il épouse Marie-Louise Libert en 1864, dont il aura deux enfants. Puis il fréquente en voisin l'atelier de Gustave Boulanger (1867). Il produit alors des scènes de chasse et de pêche.

En 1870, il présente au Salon une aquarelle, La Petite Curieuse, un projet d'éventail : c'est le début d'une longue série consacrée à la jeunesse et à l'enfance, thème qui marquera désormais une grande partie de son travail. Ses scènes vont vite devenir à la mode et sont copiées de son vivant, comme par exemple sa toile Le Péage (1868)[2], scène champêtre et galante, qui, selon Henri Beraldi, a été reproduite « un nombre incalculable de fois » sous la forme de gravure typo, chromos, carte de vœux, etc.[3].

Vers 1873, il s'installe avec sa famille à Saint-Pierre-lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Il découvre les plages de Veules-les-Roses. Le jeune peintre Émile-Louis Minet lui rend visite pour des conseils[4]. Dans les années 1880, il part vivre à Donville-les-Bains où il fait bâtir une maison appelée « Les Gerbettes »[5]. Dans le jardin, il commande un petit observatoire, inauguré le , que son jeune fils Lucien utilise et qui déterminera sa vocation[6].

 
Le Péage, chromolithographie d'après Edmond-Adolphe Rudaux par Goupil & Cie (1870).

Il poursuit son travail de peintre en s'inspirant de la région autour de Granville[5].

Illustrateur d'ouvrages de bibliophilie et travaillant pour les publications d'Alfred Mame destinées à la jeunesse[5], il ne se contente pas de dessiner, il grave également. On estime sa production à plus de 200 eaux-fortes, publiées entre autres chez Cadart dans L'Eau-forte en (quatre pièces, 1874-1881) et chez Conquet (Paris), dont une remarquable suite pour les Nouveaux contes à Ninon (1882) d'Émile Zola.

Il meurt en , chez lui, à Donville-les-Bains[5].

Œuvres dans les collections publiques

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Le Grand Frère (1880), musée d'Art et d'Histoire de Granville.
États-Unis
France

Ouvrages illustrés

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Notes et références

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  1. Notice de la Base Salons, musée d'Orsay.
  2. Notice de la Base Salons, musée d'Orsay.
  3. Beraldi (1890), 11, p. 275.
  4. La Normandie littéraire, Elbeuf, , pp. 46-47.
  5. a b c et d « Edmond Rudaux. Hommage à un artiste de Donville, de Granville et de Veules-les-Roses (1840-1908) » par Jean-Marc Sentier, sur Le Collectionneur granvillais du .
  6. Fonds Lucien Rudaux, Archives de La Manche.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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